Live News

Mouvman Bruneau Laurette : la gent féminine au front

La marche dans les ruelles de Résidences Richelieu le mercredi 16 octobre. Wendy, Chloée et Dominique aux côtés de Stéphane Buckland, un géant de l’athlétisme mauricien.

Le Mouvman Bruneau Laurette a mis en avant ses sympathisantes pour lancer sa campagne : Wendy, Chloée, Dominique, Danielle, Ingrid ont fait entendre leur voix à Résidences Richelieu, le mercredi 16 octobre.

Publicité

Les agents attitrés, les amis, les proches des candidats du Mouvman Bruneau Laurette ont prêté main-forte aux sympathisantes. Cynthia nous lance : « Ki ou ete ou ? Ou kone ki nou finn plin ar tou seki servi nou pou arriv o pouvoir ? Zordi, nou dimann vir tou. Bizin Bruneau ek so lekip ». 

Lorsque la marche a commencé, des policiers ont donné des instructions claires et sans équivoques. « Kass bann, fer kat lekip, guette kouma pou fer, pa rod problem, marss dan lord, me apre nou rezwen kot kiosk », a lancé Bruneau Laurette. Il revenait de la Cour suprême (voir hors-texte) et il était quelque peu épuisé. Il a aussi dû quitter plus tôt le rassemblement.

Ses sympathisantes : Dominique, Wendy, Chloée, Ingrid, Danielle et les autres, dont Asad Hebiret, ils ont suivi ses consignes et ont déambulé dans les ruelles en scandant : « Votez Bruneau, Allez Bruneau, allez, allez, allez… »

Ces femmes veulent que toutes les communautés aient leurs places dans le pays. « J’étais une militante aux côtés de Patrick Belcourt et après je me suis engagée pleinement quand il y a eu le Wakashio. Et j’ai estimé que Bruneau Laurette incarne le changement. Je veux l’aider », explique Ingrid Charoux. Cette célibataire de 48 ans, qui gère un magasin, sera candidate au n° 6.

Conditions de libération sous caution

Bruneau Laurette saisit la Cour suprême

Bruneau Laurette, leader du parti politique Mouvman Bruneau Laurette, souhaite que deux conditions de sa libération sous caution soient modifiées. Cela afin de mener à bien sa campagne électorale en vue des législatives du 10 novembre 2024. L’habitant de Calodyne, à Saint-François, a saisi la Cour suprême le mercredi 16 octobre 2024. Il sollicite la levée du couvre-feu, qui l’oblige à rester chez lui de 20 heures à 5 heures, ainsi que l’interdiction de s’approcher des zones côtières dans un rayon de 500 mètres. Ces modifications, dit-il, vont lui permettre de mener sa campagne électorale, en particulier dans la circonscription n° 1 (Grande-Rivière-Nord-Ouest et Port-Louis Ouest), où il se présente comme candidat. Il explique que le nomination centre se trouve au centre communautaire de Pointe-aux-Sables, qui est une zone côtière. Il demande que ces deux conditions soient suspendues jusqu’au 11 novembre 2024, soit le lendemain de la proclamation des résultats des élections générales. La motion de Bruneau Laurette est dirigée contre le commissaire de police et le directeur des poursuites publiques. L’affaire sera entendue le 21 octobre 2024 devant la cheffe juge de la Cour suprême. Bruneau Laurette a retenu les services de Mes Shakeel Mohamed, Neelkanth Dulloo et Pazany Thandarayan (avoué).

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !