Après les « Moustass Leaks », le Bar Council a réagi par le biais d’un communiqué. Il s’est surtout intéressé aux enregistrements impliquant des échanges entre divers acteurs du système judiciaire, y compris des avocats.
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Le Bar Council rappelle qu’en tant que citoyens de Maurice, « nous jouissons tous de libertés fondamentales, y compris le droit à la vie privée et la liberté d’expression ». Il ajoute que « toute atteinte à ces droits, notamment par l’interception de communications privées, doit strictement respecter notre Constitution ».
S’il dit ne pas être insensible à l’émoi public suscité par ces révélations, le Bar Council précise qu’il ne peut suspendre ou radier un membre qu’après « une décision de la Cour suprême établissant une faute grave en matière d’éthique », en vertu du Mauritius Bar Association Act.
Le Bar Council dit « suivre la situation de près » et qu’il prendra les mesures appropriées, y compris des investigations sur ses membres, conformément aux prérogatives que lui confère la loi. À ce stade, il dit ne pas être en mesure de commenter l’authenticité des fichiers audio.
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