Moto-école- un taux d’échec de 92 % noté : « Une étude sur la révision des tarifs est en cours », indique Nando Bodha

Une étude sur la révision des tarifs de la formation ainsi que les frais d’inscription aux centres de moto-école est en cours au ministère du Transport. C’est l’annonce faite par le ministre du Transport, Nando Bodha, à Radio Plus, vendredi. Il s’agit d’une décision qui fait suite à l’annonce du taux d’échec de 92 % aux premiers examens des aspirants motocyclistes effectués par la Trafic Branch. Dans cette optique, le ministre Nando Bodha explique qu’il est disposé à revoir les tarifs d’inscription de façon à encourager les candidats à suivre la formation. 

« On est en train de revoir le système en général. Mais les exercices seront les mêmes. Car, la philosophie est très simple : il faut passer par les moto-écoles. On est en train de voir les heures et le coût de la formation », a déclaré le ministre du Transport. 

Un chiffre jugé inquiétant par les autorités qui redoublent d’efforts pour réduire le nombre de morts sur nos routes. Selon Rajkumar Naga, directeur de la Naga Moto Riding School à Brisée-Verdière, de nouveaux examens plus compliqués et un faible taux d’inscription dans les deux centres de formation moto-écoles en sont les causes.  Selon lui, sur 70 aspirants, seuls 25 candidats ont été formés pour prendre part à la nouvelle formule d’examens, introduite en juin dernier. Il est nécessaire que les autorités sensibilisent le public sur l’importance des moto-écoles, explique Rajkumar Naga. 

Pour Deeraj Heeramun, il y a une mauvaise communication et une confusion autour des tarifs d’inscription concernant le faible taux d’inscription dans les centres de formation. « La formation sur la piste comprend Rs 1 500 comme frais d’enregistrement et Rs 200 par session. Un aspirant doit, lui, s’adonner en moyenne aux huit sessions. Au total, la formation lui coûtera approximativement Rs 3 100. Quant à la somme de Rs 9 500, celle-ci comprend la formation complète qui dure 32 heures », explique le directeur de l’Advance Institute of Motoring à Moka.  « Ce sont les aspirants qui doivent suivre la formation complètement. Ceux qui détiennent leur learner avant le mois de mars 2018 doivent compléter leur formation sur la piste afin de se procurer leur licence », conclut Deeraj Heeramun. Après ces premiers résultats, les autorités n’ont pas tardé à réagir et s’attaquent en premier aux tarifs jugés trop excessifs.