Motion de remise en liberté : l’impartialité du tribunal mise en question dans le cas Junaid Haroon Fakim

La motion de remise en liberté de Me Junaid Haroon Fakim, ancien commissaire de la Financial Crimes Commission (FCC), reste en attente. Mardi 11 novembre 2025, le tribunal de Rose-Hill n’a pu entendre les deux médecins traitant de la clinique Wellkin, sur l’État de santé de l’avocat.  

À l’ouverture de l’audience, le magistrat Denis Jonathan Vellien a annoncé que l’affaire a été renvoyée à ce mercredi 12 novembre 2025. Ceci, en raison d’un « challenge », déposé précédemment par les avocats de Me Junaid Haroon Fakim, contre le magistrat Arun Ruhomally qui présidait jusqu’ici, les travaux. 

Rappelons que le 6 novembre 2025, Me Urmila Boolell, Senior Counsel, représentant l’ancien commissaire, a évoqué un « manque d’impartialité » dans le traitement réservé à son client par le tribunal. Une décision sur la marche à suivre sera connue ce mercredi, 12 novembre 2025.

Me Junaid Haroon Fakim n’était pas présent en Cour, étant toujours admis à la clinique C-Care Wellkin, Moka. Lors de la précédente audience, le Chief Investigator de la FCC, Khemrajsingh Jokhoo, avait déclaré que l’ancien commissaire de la FCC est suivi par plusieurs médecins, dont le Dr Muhammad Feizal Timol.

Dans cette affaire, l’ancien commissaire de la FCC fait face à deux accusations provisoires de « Public official using his office for gratification » et « Breach of confidentiality » en vertu de la FCC Act. Il s’agit de délits qui, selon la FCC, auraient été commis le 14 octobre 2025 à Quatre-Bornes.