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Motion de liberté provisoire rejetée : Keshwin Seewoochurn réclame une révision de la décision de la BRC  

Keshwin Seewoochurn avait été arrêté suite aux allégations de Navind Kistnah.

Arrêté suite aux dénonciations de Navin Kistnah en avril 2017, Keshwin Manish Seewoochurn a eu recours à la Cour suprême dans le but de réclamer une révision judiciaire de la décision de la Bail and Remand Court (BRC). Cette instance avait rejeté sa demande de remise en liberté. Il a, par le biais de son avoué Me Pazany Thandarayan, logé une motion en ce sens. L’affaire sera de nouveau appelée le 18 novembre 2019. 

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Keshwin Manish Seewoochurn, âgé de 32 ans, est détenu à la prison de Beau-Bassin suite à son arrestation le 22 avril 2017. Cela après les dénonciations de Navind Kistnah. L’habitant de Rose-Hill a eu recours à la Cour suprême, le lundi 11 novembre 2019, pour réclamer une révision judiciaire de la décision de la Bail and Remand Court (BRC). Cette instance avait rejeté sa motion de liberté provisoire. Il a, par le biais de son avoué Me Pazany Thandarayan, logé une demande en ce sens. 

L’affaire a été appelée, le lundi, le 11 novembre 2019, devant le Senior Puisne Judge Asraf Caunhye et renvoyé au 18 novembre 2019 pour que les défendeurs fassent état de leur position sur la réclamation de Keshwin Manish Seewoochurn. 

La demande de Keshwin Manish Seewoochurn est dirigée contre le commissaire de police, le Directeur des Poursuites Publiques et le magistrat de la Bail and Remand Court (BRC). 

Dans son affidavit, Keshwin Manish Seewoochurn affirme qu’il avait été inculpé sous une accusation provisoire de « attempt to transport heroin with an averment of trafficking » devant le tribunal de Port-Louis le 24 avril 2017. Le 6 mars 2018, il avait fait une demande devant la BRC pour sa remise en liberté provisoire. Demande qui a été rejetée. 

Le 18 mai 2018, il a fait une demande devant un juge en référé pour une révision judiciaire de la décision de la BRC. 

Deuxième accusation provisoire

Le 27 juin 2019, la Cour suprême ordonne sa libération au cas où aucune accusation formelle n’a été logée à son égard d’ici le 31 juillet 2019. Sa remise en liberté a été accordée par la BRC le 31 juillet 2019 vue qu’aucune accusation formelle n’a été logée contre lui.  Mais, il n’a pas pu retrouver la liberté en raison d’une accusation provisoire retenue contre lui.

Keshwin Manish Seewoochurn fait également mention, dans son affidavit, qu’il avait été inculpé sous une deuxième accusation provisoire de « procuring the importation of heroin with an averment of trafficking » devant le tribunal de Port-Louis, le 12 janvier 2018, soit huit mois après son arrestation. Cela suite aux allégations du même Navind Kistnah. Il affirme avoir nié ces allégations dans ses dépositions à la police et qu’il a attendu près de 18 mois pour que l’enquête policière soit complétée. 

Selon les dires de Keshwin Manish Seewoochurn, la police a pris deux dépositions dans le cadre de la deuxième accusation retenue à son égard. C’est le 5 juillet 2019 que son homme de loi a formulé une motion pour sa remise en liberté dans le sillage de la deuxième accusation. La police a résisté à sa demande et a avancé trois points d’objection. Soit qu’il s’enfuirait, qu’il récidiverait et qu’il interférerait avec les témoins. La BRC a rejeté sa motion le 30 août 2019.

Keshwin Manish Seewoochurn est d’avis que les risques dont a fait part la police peut être réduits par l’imposition des conditions. Il a aussi soutenu qu’il se trouvait à l’étranger quand Navind Kistnah avait été arrêté. Et qu’il est néanmoins rentré à Maurice suite à quoi il a été lui aussi arrêté.

Keshwin Manish Seewoochurn souligne qu’il n’y a pas lieu de continuer à le maintenir en détention indéfiniment. Il affirme qu’il respectera toutes les conditions que la cour lui imposera s’il est libéré.

 

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