Le leader du PMSD a expliqué sa démarche dans une publication sur sa page Facebook. « Notre Constitution ne prévoit qu’un seul leader de l’opposition. C’est donc un poste à haute responsabilité, avec des prérogatives importantes. Le droit d’être consulté, par exemple, par le Président ou le Premier ministre, pour des nominations clés », déclare-t-il.
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Il poursuit en soulignant qu’un leader de l’opposition a également le droit de déposer, à chaque séance parlementaire, une Private Notice Question (PNQ) à n’importe quel ministre avec un préavis minimum de seulement deux heures et demie. « C’est une arme importante dans les mains de l’opposition parlementaire », ajoute-t-il.
Xavier-Luc Duval affirme que, lorsqu’elle est bien préparée et exécutée, une PNQ peut avoir un impact considérable. En revanche, mal conçue et mal présentée, elle peut se transformer en une source d’embarras pour l’opposition. « C’était sans aucun doute le cas cet après-midi (lundi 5 août ; NdlR) où Arvin Boolell nous a paru confus, embrouillé et totalement à côté de la plaque », lance-t-il.
Le leader des bleus ne mâche pas ses mots à l’encontre d’Arvin Boolell. « Avec un salaire important, une belle voiture de fonction, trois gardes du corps, une secrétaire, un messenger et des jolis bureaux, Arvin Boolell doit absolument se ressaisir. Et c’est aussi son incapacité à résister aux demandes de Paul Bérenger et sa participation dans la manifestation illégale et honteuse dans l’enceinte même du Parlement le jour de l’élection du Speaker qui m’a poussé à soumettre une motion de blâme historique contre le leader de l’opposition », indique-t-il.
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