Mort par overdose : Beesham Poorun avait arrêté de se droguer pendant deux mois

• Ses amis toxicomanes inculpés de non-assistance à personne en danger

Les démons de Beesham Poorun ont eu raison de sa sobriété. Après deux mois d’abstinence, il a cédé à l’appel de l’héroïne, ce qui a entraîné sa mort.

Cela faisait environ deux mois que Beesham Poorun, un peintre âgé de 42 ans, était sobre. Ce père de famille domicilié à Hermitage avait suivi un traitement en centre de désintoxication pour lutter contre son addiction à la drogue. Mais le dimanche 20 août, ses démons ont pris le dessus, le conduisant à la mort. Son corps sans vie a été abandonné par ses camarades, avec qui il avait consommé de l’héroïne, sous l’auvent d’une boutique à Camp-Fouquereaux. L’autopsie a confirmé la mort par overdose.

La police criminelle de Phœnix a procédé à l’arrestation de quatre personnes : Aldo H., Didier B., Sandiren B., et Kenny M. Ils se trouvaient en voiture avec lui. Ils ont été inculpés de non-assistance à personne en danger et demeurent en détention policière. Les caméras ont capturé le moment où le cadavre de Beesham Poorun a été retiré du véhicule et déposé devant une boutique de son quartier, avant que ses compagnons ne quittent les lieux. 
Aux enquêteurs, l’un des suspects a révélé que pendant un certain temps après sa sortie de cure de désintoxication, Beesham Poorun ne les accompagnait plus pour acheter de la drogue. « Beesham inn sorti sant dezintoxikasyon e linn aret vinn ar nou », a-t-il expliqué.

Cependant, le dimanche 20 août, le père de famille aurait retrouvé ses amis toxicomanes de la région et aurait exprimé le souhait de les accompagner jusqu’à Karo Kalyptis afin de se procurer de l’héroïne.

Pourquoi Karo Kalyptis plutôt qu’à d’autres endroits connus de leur quartier comme des points de vente de drogue importants ? « Noun al aste ladrog dan Karo akoz gagn seki pli bon », a déclaré l’un des suspects. Ils ont également indiqué qu’ils avaient accepté de contribuer financièrement pour le trajet en voiture en raison de la qualité supérieure de la drogue disponible dans cette région de la capitale.

Une fois sur place, « finn aste doz Rs 300 saken ». Après une première dose, Beesham Poorun se serait injecté une deuxième peu près. Selon les suspects, ce dernier aurait éprouvé une sensation d’extase après la consommation de la deuxième dose de drogue. Par la suite, le groupe est retourné à Camp-Fouquereaux.

C’est sur le chemin du retour que le quadragénaire a commencé à se sentir mal, avant de perdre connaissance. 

Les suspects ont participé à une reconstitution des faits. Ils ont indiqué à la police les différentes étapes de leur trajet de Camp-Fouquereaux à Roche-Bois et le retour. Ils ont également emmené la police sur un parking près du cimetière de Riche-Terre, où ils avaient consommé de l’héroïne.