Lors de son intervention au Parlement, le ministre Husnoo a affirmé que le bébé a bénéficié de tous les traitements appropriés, mais que, malgré cela, il est décédé « une heure après l’accouchement ». Ce qui est une révélation qui paraît assez troublante.
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Selon Husna Beekareea, ce n’est que dans l’après-midi du 13 avril, quand son époux est venu lui rendre visite à l’hôpital, qu’on lui a annoncé le décès de leur enfant. Dans la matinée, un pédiatre lui avait dit que l’état de santé de son bébé était « grave » sans donner plus de détails. « On m’a dit de faire venir mon époux. Et c’est vers 13 heures qu’on lui a annoncé que le bébé était décédé », affirme-t-elle.
Pas encore remise du traumatisme qu’elle a subi lors de l’accouchement, Husna Beekareea dit éprouver encore des douleurs et de la tristesse en pensant à ce qu’elle a vécu. « Après un an et demi de mariage, nous attendions l’arrivée du bébé avec impatience », explique-t-elle. Revenant sur les évènements survenus dans la nuit du 12 au 13 avril derniers, elle explique qu’elle a eu beaucoup de mal pour accoucher. En dépit de cela, le personnel de service l’a incitée à pousser davantage afin de pouvoir accoucher par voie basse. « On m’a même fait une incision afin de faciliter le passage du bébé qui est sorti plus de 30 minutes après », dit-elle.
Elle déplore qu’en dépit des difficultés qu’elle a rencontrées pour accoucher, à aucun moment on ne lui a proposé de faire une césarienne.
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