Réagissant à notre article intitulé « Rupture de stock – Pas de morphine ni de péthidine au Wellkin Hospital » publié dans l’édition du Défi Quotidien du mercredi 20 juin 2018, la direction de l’établissement hospitalier nous a adressé une mise au point contestant les faits. Nous maintenons le bien-fondé de notre information. Voici la mise au point de Wellkin Hospital et notre réponse.
Mise au point de Wellkin Hospital
À la suite de l’article publié dans Le Défi Quotidien du 20 juin 2018 à la page 5, la direction de hôpital Wellkin souhaite apporter des corrections à cet article qui porte préjudice à la réputation de l’hôpital avec des faits non avérés.
La direction de l’hôpital Wellkin souhaite notamment préciser qu’il n’y a pas de rupture de stock de morphine ou de péthidine à l’hopital Wellkin. Il est important de comprendre qu’il s’agit de médicaments contrôlés par le ministère de la Santé et administrés sous prescription uniquement par le médecin.
Dans le cas cité dans l’article, des antidouleurs ont été administrés selon le protocole juste après l’opération. Le médecin a ensuite réévalué la situation selon le seuil de tolérance à la douleur de la patiente et prescrit de nouveaux antidouleurs qui ont permis de soulager la patiente.
Par ailleurs, la direction a rencontré aujourd’hui la patiente et sa famille pour expliquer que la gestion de la douleur est faite en accord avec le traitement du patient et que les médicaments sont en stock à l’hôpital. La patiente récupère bien de son opération.
Notre réponse
- Contrairement aux affirmations de la direction de Wellkin Hospital, nous soutenons une fois de plus que l’hôpital ne disposait pas de péthidine et de morphine, une situation qui dure depuis un mois. Nous avons des témoins qui étaient dans la salle de la malade et qui ont entendu les membres du personnel de l’établissement faisant état du manque de ces deux médicaments. D’autres sources ont par la suite confirmé l’information. Nous avons aussi appris qu’une cargaison n’est arrivée à l’hôpital que dans l’après-midi du lundi 18 juin.
- Si la direction de Wellkin Hospital maintient qu’il n’y avait pas de rupture de stock de péthidine et de morphine, nous sommes en droit de nous demander pourquoi l’un des deux calmants n’a pas été administré à la patiente qui se tordait de douleur peu de temps après sa lourde opération (myomectomie) ? Elle est sortie du bloc opératoire à 14 heures et a agonisé jusqu’à 19 h 20. Entre-temps, à 16 heures, on lui a administré du Dormicum, (un puissant sédatif) pour qu’elle s’endorme.
- Pourquoi également ce n’est qu’en début de soirée que le calmant approprié a pu être administré à la patiente soit plus de cinq heures après son intervention chirurgicale et cela après que les proches de la patiente ont appelé la direction de la clinique ? Ces derniers reprochent la qualité du service dispensé et parlent de traumatisme pour la patiente qui a dû endurer de fortes douleurs après une si délicate opération.
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