Deux terrains en friche causent plusieurs inconvénients aux habitants de morcellement Boucan, à Mapou. L’un des propriétaires est connu, tandis que l’autre reste injoignable.
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«Ces terrains gênent terriblement le voisinage. L’un des propriétaires n’est pas à Maurice, alors que l’autre est toujours au pays », peste Marianne. Cette habitante précise que les herbes sont vraiment hautes, sans compter le prolifération de moustiques. « Certaines personnes n’hésitent pas à jeter des carcasses d’animaux sur l’un des terrains qui fait environ 500 toises. On voit même des chasseurs de tangue sur ces terrains », ajoute-t-elle.
Elle dit s’être rendue au conseil de district de Mapou pour porter plainte « parce que ces terrains constituent de véritables nuisances ». Un préposé du conseil de district lui aurait demandé d’écrire une lettre pour déposer une plainte formelle. « Un officier au ministère de la Santé a aussi fait une visite des lieux. Quelques jours plus tard, j’ai constaté que le nettoyage avait été fait sur une partie du terrain seulement », s’exclame Marianne exaspérée.
Prembhodas Ellayah, président du conseil de district de Mapou, explique que des préposés sont déjà entrés en contact avec le propriétaire qui vit à Maurice. « Nous lui avons fait servir une mise en demeure pour qu’il fasse nettoyer le terrain. Si l’entretien n’est pas fait dans un délai de 15 jours, nous engagerons des poursuites contre lui », indique le président.
Dans le cas du second terrain, Prembhodas Ellayah explique que le problème est différent. « Le propriétaire est à l’étranger. On ignore son identité pour le moment. D’ailleurs, la cour est clôturée avec des barrières métalliques. Nous n’avons pas les moyens d’entrer en contact avec le propriétaire. On ne peut rien faire parce que nous n’avons pas le droit de pénétrer sur le terrain sans accord », a-t-il dit
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