Le processus d’approbation des demandes de morcellement pour des projets résidentiels, commerciaux, agricoles et industriels est de plus en plus rigoureux à Maurice, avec la participation de plusieurs autorités depuis 2020.
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Les demandes visant à créer des morcellements pour des projets résidentiels, commerciaux, agricoles et industriels sont scrupuleusement examinées par les membres du Morcellement Board. En outre, de nombreuses autorités sont désormais impliquées dans ce processus. Depuis 2020, les demandes doivent être soumises via la plateforme National E-Licensing System (NELS) sur le site web de l’Economic Development Board. La localisation de plusieurs projets dans des zones inondables ou environnementales sensibles, telles que des zones marécageuses, oblige les autorités à adopter une approche rigoureuse lors de l’examen préalable à la délivrance de toute autorisation.
Le ministère des Infrastructures nationales souligne que les constructions qui ont été autorisées par le passé sur des cours d’eau naturels ainsi que dans des régions aujourd’hui considérées à risque en raison des effets du changement climatique, doivent maintenant respecter des normes environnementales strictes pour les nouveaux projets de développement.
Selon les chiffres officiels de la Land Drainage Authority, sur 1 002 demandes de projet de morcellement soumises récemment au Morcellement Board, 975 ont été recommandées pour approbation, tandis que 27 ont été rejetées en raison de la localisation dans des zones inondables. Ces zones incluent Saint-Julien-d’Hotman, La Laura, Poste-de-Flacq, le quartier Vaugondy à Bel-Air/Rivière-Sèche, Mon-Goût, Le Hochet à Terre-Rouge, la rue Champville à Sainte-Croix, Roche-Bois, la rue Kalimaye à Réduit (à l’arrière du bâtiment de la MBC), Albion, Gros-Cailloux, Flic-en-Flac et Péreybère.
L’océanographe et environnementaliste Vassen Kauppaymuthoo se réjouit de la rigueur appliquée par le Morcellement Board et indique que les autorités se basent sur le Land Drainage Masterplan pour évaluer les projets de construction. « Nous sommes tous conscients que nous avons atteint un point de saturation en matière de projets de construction. Nous ne pouvons plus nous permettre d’accepter n’importe quoi », déclare-t-il au Défi Quotidien.
Vassen Kauppaymuthoo exprime également l’espoir que les promoteurs soient conscients des régions où ils peuvent construire, en raison des risques d’inondation sur des terrains avec des drains naturels et des zones marécageuses. Il se dit notamment préoccupé quant au projet de Smart City qui pourrait voir le jour dans la région de Roche-Noires, considérant que ce projet représente un danger environnemental.
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