L’horloge de Port-Louis, aussi connu comme la « clock tower », se trouvant devant le bâtiment abritant la mairie de la capitale depuis 57 ans, vit ses dernières semaines. La décision a été prise par le conseil municipal de raser l’édifice.
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Des raisons de sécurité sont mises en avant. L’appel d’offres pour trouver un entrepreneur pouvant détruire la « clock tower » a été émis le jeudi 21 décembre. Les intéressés ont jusqu’au 24 janvier pour soumettre leurs propositions. Il est question d’allouer le contrat en février avec comme objectif de terminer l’exécution du projet en mars. Au niveau de la municipalité, l’on explique que la structure représente un danger pour les passants. Fragilisée, la construction risque de s’écrouler à terme, y dit-on.
Dans le document d’appel d’offres, la mairie explique que « la structure est unique en soi ». Elle reconnaît que « cette tour d’horloge n’est pas seulement un repère historique, mais elle a également servi de gardien du temps important pour la ville de Port-Louis par le passé ». Construit en 1965 et inauguré en 1966, l’édifice est composé de quatre colonnes en béton.
À l’intérieur, on y trouve un escalier en colimaçon. Il est surmonté d’une horloge et est situé au milieu d’un bassin en béton agrémenté de jets d’eau et d’un éclairage. « Suite aux observations visuelles effectuées par l’ingénieur du conseil municipal, il a été identifié que la rouille des armatures induit des éclatements du béton. De plus, les fissures présentes devraient s’agrandir avec le temps.
La structure, ayant atteint sa durée de vie initialement prévue de 57 ans, dépasse légèrement la moyenne habituelle des 50 à 60 ans pour les structures en béton. Étant une menace potentielle pour la sécurité publique, il est impératif de procéder à sa démolition », indique le dossier d’appel d’offres.
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