Le conseil de district de Pamplemousses et le ministère des Coopératives se renvoient la balle à propos d’un bâtiment de Montagne-Longue qui se trouve dans un état lamentable. Et qui doit impérativement être démoli.
Polémique entre institutions autour d’un bâtiment en ruines, situé route Royale, Montagne-Longue. Dhiraj Sookur, président du conseil de district de Pamplemousses, intervenant à l’antenne d’Xplik ou K lundi passé, affirme avoir sollicité le ministère des Coopératives pour réclamer son autorisation avant de procéder à la démolition de cette structure.
Cela après que les membres des Forces vives de l’endroit ont adressé une pétition à cette collectivité locale pour dénoncer le danger que représente ce bâtiment abandonné (voir photos).
La structure, vieille de 20 ans, était autrefois gérée par une société coopérative. « Ce bâtiment est abandonné depuis plusieurs années. Il risque de s’effondrer à n’importe quel moment. Cette situation est très dangereuse pour les passants. De plus, ce lieu inutilisé est devenu le repaire de toutes sortes d’individus louches », nous indiquait un membre des Forces vives.
L’information sitôt diffusée sur les ondes de Radio Plus, le ministère des Coopératives n’a pas tardé à réagir. Dans une déclaration accordée à notre radio, le ministre Sunil Bholah affirme haut et fort que ledit bâtiment n’appartient pas à son ministère. Il précise toutefois que le lieu était géré dans le passé par une société coopérative qui est actuellement en liquidation.
Selon le ministre Bholah, ce bâtiment en ruines constitue un danger réel. Il soutient que son ministère avait écrit au conseil de district de Pamplemousses pour réclamer son aval pour procéder à la démolition de la structure abandonnée.
Le ministre des Coopératives de souligner l’existence d’un cas similaire à Camp-de-Masque-Pavé. « Nou ena enn ka similer a Camp de Masque Pavé. Li reprezant enn eye-sore. Nou finn pran dispozision pou demolir sa batiman-la », affirmait-il à l’antenne.
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Dangerous Buildings
L’état des bâtiments, qu’ils soient publics ou privés, est régi par la Building Control Act, qui a été adoptée par l’Assemblée nationale en 2012. En vertu de la section 5 de ce texte de loi, sur les ‘Dangerous Buildings’, il est stipulé que dès qu’une collectivité locale, ou un Supervising Officer ou le commissaire de police est informé qu’un bâtiment ou toute autre structure ou mur constitue un danger pour les passants, les occupants, les voisins ou les bâtiments avoisinants, l’autorité concernée doit désigner un ingénieur pour effectuer une évaluation dudit bâtiment. Toute personne faisant fi à cette disposition commet un délit et s’expose à une amende de Rs 200 000. Il risque également une peine de prison n’excédant pas quatre ans. <Publicité
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