Monde hippique - pièges au Champ de Mars : l’homme qui aurait menacé le témoin clé arrêté

Le suspect : « Nounn koz enn tigit, me zame mo pann menas li »

Un homme de 24 ans a été arrêté mardi. Il aurait menacé le témoin clé de l’acte sabotage au Champ de Mars. Après sa mise en inculpation pour menaces verbales, le suspect, qui nie l’accusation portée contre lui, a été reconduit en cellule policière.

L’enquête sur l’acte de sabotage commis au Champ de Mars, le 1er octobre 2022, se poursuit. Dans la nuit du mardi 4 octobre, les éléments du poste de police de Pope Hennessy, sous la supervision du surintendant Sam Bansoodeb, ont procédé à l’arrestation d’un habitant de Tranquebar, âgé de 24 ans. Cela, après une plainte pour menaces verbales. 

Connu des services de police, le suspect est en liberté continuelle. C’est quand il s’est rapporté au poste de police - comme imposé par la cour pour sa remise en liberté sous caution - que les policiers ont procédé à son arrestation. Interrogé sur les allégations formulées par un homme de 62 ans, témoin clé dans l’affaire, le jeune homme a nié en bloc avoir menacé qui que ce soit. 

« (…) To pou kone »

Cependant, le suspect a avoué avoir rencontré le témoin aux alentours de 16 h 30, le lundi 3 octobre. « Li ti sou. Nounn koz  enn tigit me a okenn moman mo pann menas li », a-t-il affirmé aux enquêteurs. Placé en détention policière, il a été traduit devant la justice dans la matinée de mercredi. La police a objecté à sa remise en liberté conditionnelle. Il a été reconduit en cellule policière. Le suspect fait l’objet d’une accusation provisoire de menaces.

Le témoin principal dans l’enquête sur l’acte de sabotage s’était pointé au poste de police de Pope Hennessy, dans l’après-midi du mardi 4 octobre, pour porter plainte. Selon lui, il aurait reçu des menaces de la part d’un homme. Il avait dit connaître l’identité de l’individu. Les faits se seraient produits dans un snack de Tranquebar, le lundi 3 octobre, aux alentours de 16 h 30. « Tonn tir enn dimounn lor parad la, to pou kone », lui aurait lancé le suspect. Il faisait référence à la parade d’identification lors de laquelle le témoin avait identifié Sanjeev Kistopersad comme étant celui qu’il avait vu sur l’hippodrome dans la nuit du vendredi 30 septembre au samedi 1er octobre. L’enquête suit son cours.