Bibi Amina, 58 ans, gagne sa vie comme marchande de plage depuis maintenant vingt-cinq ans, à Mon-Choisy. Elle détient un permis de Beach Trader en bonne et due forme. Elle paie Rs 10 000 pour cela.
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La dame travaille les dimanches et déplore que, depuis quelque temps, « un garde-côte lui fasse des misères ». Elle allègue que « chaque fois qu’il me voit, il me demande de remballer mes produits et d’aller m’installer ailleurs. Souvent, il m’oblige à m’installer près de la grande poubelle alors que je vends des fruits, snacks préparés et des confiseries. Quand je n’obtempère pas, il menace de saisir mes produits ».
Et d’ajouter : « Cet officier ne s’en prend qu’à moi. Plusieurs personnes travaillent sur place sans détenir de permis, mais elles ne sont nullement importunées par ce monsieur. Ces gens se permettent même de s’installer juste à côté de moi. L’un d’eux a même installé deux chapiteaux pour y louer des bouées. Tout cela entrave mes activités », déplore Bibi Amina.
La marchande de plage dénonce aussi un manque de sécurité sur la plage. « Ma cantine a été cambriolée en trois occasions. Il y a trois ans, lors d’une réunion tenue ici-même, des officiels avaient promis la construction d’un poste de police et deux autres toilettes pour cette immense plage. Mais toujours rien. »
Xplik ou K s’est entretenu avec le directeur de la Beach Authority, le Dr Dhuneeroy Bissessur et une source policière. Aux dernières nouvelles, nous avons appris que le garde-côte, un inspecteur, a été transféré au port, vu ses antécédents bien connus en matière de comportement envers les marchands de plage.
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