À Moka : le directeur d’un centre d’appels tabassé par quatre hommes encagoulés

Aux soins intensifs depuis jeudi soir 19 janvier, le directeur d’un centre d’appels, âgé de 30 ans, affirme avoir été agressé à coups de couteau par quatre individus encagoulés. Il a confié aux enquêteurs qu’il soupçonne un proche de son ex-femme d’être derrière cette agression.

S’agit-il d’un règlement de comptes ? C’est ce que tentent de déterminer les enquêteurs de la brigade criminelle de Moka après l’agression dont a été victime Roger (prénom modifié), le directeur d’un centre d’appels. Cet homme de 30 ans allègue qu’il se trouvait sur le parking d’un centre commercial à Moka jeudi soir 19 janvier, quand quatre individus encagoulés l’ont agressé à coups de couteau. Le trentenaire a été grièvement blessé à la tête et aux pieds. Son état de santé inspire de vives inquiétudes. Il a été admis à l’unité des soins intensifs.

Roger a raconté aux limiers que l’agression s’est produite aux alentours de 21 h 30. Il n’a pu leur transmettre davantage d’informations, vu qu’il est dans un état critique. « Un proche de mon ex-femme m’a appelé et m’a donné rendez-vous jeudi au centre commercial. Lorsque je suis arrivé sur place, j’ai rencontré un ami. J’ai pris une bière avec lui en attendant. Peu après, mon ami est parti », a expliqué le trentenaire aux enquêteurs.

Mais l’instant d’après, a-t-il ajouté, quatre individus encagoulés et armés de couteau se sont approchés de lui avant de l’immobiliser. « Ils m’ont violemment agressé à coups de couteau », a indiqué le directeur, qui souligne que ses agresseurs ont ensuite pris la fuite.

Il dit avoir ensuite pris sa voiture pour se rendre à l’hôpital. Il portait de multiples blessures et ses vêtements étaient maculés de sang. Il a subi une intervention chirurgicale avant d’être admis à l’unité des soins intensifs.

« Je soupçonne le proche de mon ex-femme qui m’avait appelé d’être derrière cette agression », a déclaré Roger aux limiers. Ces derniers ont interpellé le suspect. À l’heure où nous mettions sous presse, ce dernier était toujours dans la salle d’interrogatoire. Les enquêteurs ont également visionné les images des caméras de surveillance installées sur les lieux mais ils n’ont rien vu.

État critique

Quant à la famille de la victime, elle est sous le choc. Les parents de Roger étant traumatisés par son agression, c’est la cousine du jeune homme qui a accepté de se confier au Défi-Plus : « Nous sommes tous choqués par l’agression de Roger. Nous n’avons pas pu lui parler car il est dans un état critique. Sa mère est stressée. Nous ne savons pas qui est derrière cette agression. Nous laissons la police faire son travail. Pour le moment, notre seul souhait est que Roger se rétablisse au plus vite possible. »

L’enquête, menée par l’inspecteur Vishall Cowlessur, est placée sous la supervision du surintendant de police Kishore Dawoonarain.