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Mohammad Jaabir Papauretty : «mo pou respekte tou bann kondisyon ki lakour pou impose lor mwa»

Arrêté le 17 mai 2024, Mohammad Jaabir Papauretty, 26 ans, fait face à deux accusations provisoires notamment « threatening to do an act of terrorism » et « possession of offensive weapon ». Il est reproché d’avoir, le 17 mai 2024, été en possession d’une bombe artisanale et aurait menacé de faire exploser l’ambassade de France à Maurice. La police a aussi retrouvé un couteau sur lui. 

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Cet habitant de Vallée-Pitot, représenté par Me Zaki Ramtoolah, demande sa libération sous caution et affirme qu’il respectera toutes les conditions qui lui seront imposées par la cour. Toutefois, la police a objecté à sa demande. La poursuite est assurée, quant à elle, par Me Yovanee Goinden-Seeven, State Counsel. Le tribunal de Port-Louis statuera le 8 juillet 2024.  

Trois raisons ont été avancées par la police : le risque de récidive ; le risque de fuite étant donné que le suspect a déjà travaillé sur des bateaux de croisière ; le fait que cet acte aurait pu causer des dommages en fait un danger potentiel pour le public et l'ambassade de France. Le surintendant de police (SP) Haymandass Ghoora, appelé à la barre dans le cadre des débats entourant la requête de l’accusé, a expliqué les circonstances ayant mené à son arrestation. Ce dernier a, entre le 11 et 15 mai 2024, posté des messages à caractère terroristes sur Twitter concernant des attaques en France. Une enquête a été menée après que l’Interpol de France avait informé leurs confrères mauriciens. 

De plus, le rapport de l’Explosive Handling Unit de la police a révélé que l'engin improvisé par le suspect était en réalité une bombe artisanale, incapable d'exploser sauf en présence de matières inflammables. Le SP a indiqué que le prévenu, qui a un casier judiciaire vierge, a déclaré à la police qu'il n'avait jamais eu l'intention de commettre une attaque terroriste ou de blesser qui que ce soit. Il affirme qu'il voulait simplement tourner un court métrage sur la radicalisation. La police attend un rapport de l'hôpital Brown Séquard avant d'envoyer le dossier au bureau du Directeur des Poursuites publiques (DPP) pour décision.

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