Modernisation des forces de l’ordre : Feu vert pour bodycams et tasers

Le Commissaire de police a officiellement approuvé l’introduction des caméras portées sur le corps (bodycams) et des pistolets à impulsion électrique (tasers) au sein des forces de l’ordre. C’est ce qui ressort d’une réponse écrite déposée par le Bureau du Premier ministre au Parlement en fin de semaine dernière. Cela fait suite à une question parlementaire mise à l’ordre du jour par Adrien Duval, Whip de l’opposition, il y a deux semaines. Faute de temps, elle n’avait pu être traitée plus tôt.

L’accord du Commissaire s’inscrit dans une logique proactive : les bodycams offriront une preuve visuelle irréfutable des événements, tandis que les tasers constitueront une alternative non létale aux armes à feu.

Parallèlement, un comité technique a été mandaté pour piloter les adaptations législatives et les procédures opérationnelles standard (SOP). Les amendements porteront sur la confidentialité des enregistrements, les protocoles d’activation automatique des caméras et les mécanismes de stockage sécurisé pour éviter toute manipulation. Ces révisions, attendues d’ici l’année prochaine, visent à aligner la réforme sur les normes européennes,.

Des études internationales, comme celles menées au Royaume-Uni ou aux États-Unis, démontrent que les bodycams réduisent de 15 à 20 % les plaintes pour usage excessif de la force, tout en renforçant la légitimité perçue des forces de l’ordre. Au Brésil ou en France, où ces dispositifs sont déployés depuis peu, les premiers retours soulignent une baisse notable des agressions contre les agents.