« Certes, pour contrer le problème des drogues illicites à Maurice, l’implication du DOAP sera avantageuse. Toutefois, à mon avis, ne plus engager de poursuites pourrait créer une perte du contrôle de la consommation et des comportements addictifs. Ensuite, laisser libre cours à la consommation personnelle de drogue risque de créer davantage de crises sociales ».
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Ra’naa Bint Hussain Bahadoor : 20 ans de Vacoas
« Certes, pour contrer le problème des drogues illicites à Maurice, l’implication du DOAP sera avantageuse. Toutefois, à mon avis, ne plus engager de poursuites pourrait créer une perte du contrôle de la consommation et des comportements addictifs. Ensuite, laisser libre cours à la consommation personnelle de drogue risque de créer davantage de crises sociales ».
Anas Sakhwoth : 23 ans de Curepipe
« Cet amendement aura certainement un impact sur la consommation et l’offre de drogues dans notre pays. Concernant les drogues douces comme le cannabis, je pense que c’est bien de ne pas poursuivre ceux qui en consomment, car il est moins dangereux. Quant au DOAP, cela semble être une initiative intéressante qui pourrait aider à surveiller les consommateurs de drogues pendant la période de réadaptation ».
Nasweer Muhammad Ellaheebuksh : 22 ans de Saint-Aubin
« Personnellement, je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Je crains que cet amendement pousse plus de personnes à se droguer jusqu’à que la dépendance s'installe. J’ai peur pour l’avenir du pays ».
Gérard Brossier : 64 ans de Curepipe
« Je suis d’avis que ces changements à la loi, c’est laisser une porte ouverte vers la consommation de la drogue dure. En tant que père de famille, je m’inquiète pour les jeunes du pays. De nombreux d’entre eux sont déjà tombés dans l’enfer de la drogue et il vaut mieux éviter que la situation ne s’empire. Les parents sont très affectés quand leurs enfants se droguent ».
Chayanka Chand : 22 ans de Forest-Side
« Je suis favorable pour l’utilisation du cannabis médical qui s’est révélé efficace dans le monde. Au sujet du DOAP, il me semble que des personnes hautement qualifiées ont été choisies pour prendre des décisions juridiques rapides et pour la réhabilitation des usagers. De plus, c’est une bonne chose que ce comité collabore avec des travailleurs sociaux. En revanche, il y a plusieurs zones d’ombres pour les drogues dures. Il faudra suivre attentivement l’évolution de la situation ».
Jay Seeruttun : 77 ans de Vacoas
« Cet amendement est un grand pas en avant vers la décriminalisation du cannabis médical. Cependant, vu la prolifération du trafic de drogue dans notre pays depuis ces deux dernières décennies et les abus des usagers, la mise en place du DOAP en tant qu’instance régulatrice est vitale. Elle permettra d’avoir un meilleur contrôle afin d’éviter les dérives et aider les usagers dans leur réhabilitation ».
Kissoon Heeroo : 72 ans de Grand-Bois
« C’est un projet qui vise à aider les usagers de drogues à se remettre sur pied au lieu de les sanctionner. À mon avis, c’est exactement ce qu’il faut pour combattre le fléau de la drogue qui gangrène notre société. J’ai confiance que le Drug Offenders Administrative Panel, composé d’avocats chevronnés, d’un ancien du ministère de la Santé et de travailleurs sociaux évoluant dans le domaine de la toxicomanie, mènera à bien ce projet ».
Sahid Soreefan : 70 ans de Highlands
« Où va-t-on avec ce projet de loi !? J’insiste à ce qu’il y a un contrôle accentué sur la consommation du cannabis médical. On doit exiger un certificat médical pour éviter les dérives. Par ailleurs, la distribution et l’importation doivent être strictement supervisées par l’état. Autrement, c’est donner carte blanche aux individus qui se permettront de marcher avec de la drogue dans leur poche sans craindre la police ».
Ally Hoota : 59 ans de Quatre-Bornes
« Cet amendement me semble positif pour les patients souffrant de conditions thérapeutiques spécifiques. Ils auront la possibilité de se faire traiter avec du cannabis médical. Cependant, ceci doit se faire sous des conditions strictes, tant au niveau de l’importation que la distribution ».
Gajhen Veeramootoo 75 ans de Curepipe
« Savoir que la drogue sera en circulation libre, même si pour un usage personnel, me fait peur. Quant aux dispositions de ce projet de loi pour les patients nécessitant du cannabis médical, je suis d’avis qu’il faudrait mettre en place certaines modalités par rapport à la quantité considérée comme acceptable pour la consommation personnelle, la présentation obligatoire du certificat médical, ainsi qu’une régulation au niveau de la distribution pour plus de contrôle sur l’utilisation ».
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