Mgr Ian Ernest : «Établir des liens privilégiés avec notre prochain»

Noël transcende les barrières de religion et semble pénétrer dans le cœur de chaque famille mauricienne. Ce qui démontre qu’il est possible pour l’être humain d’agir avec bonté et avec générosité comme Dieu lui-même agit envers nous. Tel est le message de Mgr Ian Ernest, chef de l’Église anglicane à Maurice.

«Quelle que soit notre religion ou notre opinion, la fête de Noël semble pénétrer le cœur de chaque famille mauricienne, ne serait-ce que pour une période limitée », écrit Mgr Ian Ernest dans son message à l’occasion de la fête de Noël. Pour lui, elle permet aussi de resserrer les liens d’affection au sein de la famille et de consolider les relations d’amitié sur le lieu du travail ou du voisinage.  « Noël nous offre l’occasion de faire beaucoup plus d’efforts pour semer tout autour de nous un esprit d’amour, de paix, de joie, de partage et de solidarité », ajoute-t-il.

Le responsable du diocèse anglican à Maurice souligne  que, sans Dieu, il serait impossible pour nous d’être à la hauteur de nos responsabilités qui consistent à faire de ce monde un lieu de paix, de justice et à faire de nous des hommes et des femmes de bonne volonté. « Ce flot d’énergie lumineuse porteuse de promesses a le pouvoir de transformer des situations humaines qui parfois nous dépassent », dit-il. Mgr Ernest invite ainsi tout un chacun à se rapprocher du « Cœur de Dieu ».  « La fête de Noël nous exhorte à établir des liens privilégiés avec Dieu et avec notre prochain. Cette célébration offre une nouvelle possibilité d’être en rapport avec Dieu comme le Christ l’a été et l’est encore avec Lui », souligne l’évêque de Maurice. Selon lui, c’est le défi de notre génération qui est plus préoccupée à protéger ses acquis, ses intérêts et ceux de ses proches. « Pour vivre un futur plus glorieux et plus humain qui réponde aux rêves de tout un chacun sans exception, nous devons apprendre à dépendre de Dieu, de son amour, de sa bonté, de sa générosité », dit-il

Mgr Ian Ernest déplore également que le déficit du monde d’aujourd’hui c’est son incapacité à susciter en nous le don de soi ou le don de servir sans que nous n’attendions quelque chose en retour. « Une famille épanouie est une famille dont les membres dépendent les uns des autres – ceci fait grandir un climat de confiance, de respect mutuel, de fidélité et d’amour », écrit-il dans son message.

En conclusion, l’évêque de Maurice fait ressortir que Dieu nous invite à être ses collaborateurs afin qu’ensemble nous donnions à la crèche de Bethléem tout son rayonnement d’humanité.