Alors que Suraj Nalimoothoo a avoué avoir tué son épouse, Priscilla Vencanah, le téléphone de la victime reste introuvable. Ce dispositif pourrait contenir des indices cruciaux pour déterminer les circonstances de ce meurtre survenu à Stanley. Car pour depuis son aveu fait dans une brève déclaration, le suspect est resté peu loquace. Une reconstitution est prévue ce lundi.
Les enquêteurs de la Major Crime Investigation Team (MCIT) poursuivent leurs recherches pour mettre la main sur le téléphone portable de Priscilla Vencanah, 47 ans, victime d’un meurtre. Bien que le principal suspect, Suraj Nalimoothoo, ait été arrêté et qu’il ait avoué avoir tué son épouse, l’appareil reste introuvable. Les données qu’il contient pourraient fournir des indices cruciaux pour éclaircir les circonstances de ce drame.
Le téléphone portable de la victime, emporté par le présumé meurtrier, demeure un élément crucial. Les enquêteurs espèrent y trouver des échanges de messages ou des indices susceptibles de corroborer ou d’infirmer les informations obtenues. Ils tentent de déterminer si l’appareil renferme des correspondances incriminantes pour le suspect. Car depuis son arrestation, il reste peu loquace, se limitant à ses aveux initiaux faits dans une brève déclaration.
Les limiers cherchent à établir un enchaînement précis des événements en examinant en détail le « time frame » entourant le meurtre. Ce lundi 30 décembre 2024, Suraj Nalimoothoo sera conduit sur le lieu du crime pour une reconstitution pour tout raconter en détail. Cet exercice vise à clarifier les circonstances exactes et à obtenir des explications détaillées de la part du suspect.
Aveu glaçant
Jeudi dernier, cet habitant de Circonstance, St-Pierre, s’est rendu au poste de police de Montagne-Blanche pour confesser son crime et se constituer prisonnier. « Mo mem ki finn touy mo madam », a-t-il avoué. Puis il a été confié à la MCIT. C’est trois jours plus tôt que Priscilla Vencanah a été retrouvée morte dans le garage de la maison de ses parents à Stanley dans la nuit du lundi 23 décembre 2024 au mardi 24 décembre 2024. Des recherches avaient eu lieu plus tôt lorsque sa disparition avait été constatée puis signalée à la police par ses proches.
Selon les premiers éléments de l’enquête, la relation entre Suraj Nalimoothoo et Priscilla Vencanah, qui vivaient séparés, était marquée par des tensions croissantes. Lundi, cette employée de la compagnie nationale d’aviation s’était rendue au travail comme à son habitude.
Il aurait voulu savoir où se trouvait cette dernière. En surveillant le domicile des Vencanah à Stanley, il aurait constaté qu’elle était rentrée plus tard qu’à son habitude ce jour-là. Jaloux et soupçonnant sa femme d’entretenir une autre relation, il n’aurait pas cru les dires de sa femme, qui affirmait s’être rendue dans un salon de coiffure après le travail.
Entre réclamations d’argent, crises de jalousie, soupçons d’infidélité et actes de violence, la situation a dégénéré. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est un incident survenu la veille. Il aurait subtilisé environ Rs 100 000 dans la maison des parents de Priscilla Vencanah. Le jour du drame, il aurait réclamé Rs 10 000 supplémentaires à la quadragénaire.
La tension est montée et le couple s’est disputé. Une violente altercation aurait suivi. Suraj Nalimoothoo aurait fini par asséner plusieurs coups de couteau à sa femme.
Il aurait ensuite quitté les lieux à bord d’un véhicule conduit par un ami. Interrogé, ce dernier a dit ne rien savoir au sujet du meurtre. « Linn dir li pe al get so madam. Ler linn retourne li ti normal. Apre ki monn aprann li finn touy madam la », a déclaré l’ami lors de son interrogatoire à la police.
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