Faits Divers

Meurtre d’une ouvrière bangladaise en 2014 - Mussa Moolla : «C’est une énorme erreur de ma part»

Mussa Moolla Mussa Moolla avait égorgé sa maitresse à Roche-Qui-Pleure, Gris-Gris, en juillet 2014.

Mussa Moolla sera fixé sur son sort le vendredi 19 juillet 2019. Le Bangladais, 35 ans, a présenté ses excuses, le lundi 15 juillet 2019, devant le juge David Chan Kan Cheong, en cour d’assises. Il est accusé du meurtre de sa maîtresse Mina. Cette Bangladeshie avait été égorgée en juillet 2014.

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Cinq ans après les faits, un jugement sera rendu dans le procès intenté aux Assises à Mussa Moolla, un Bangladais accusé du meurtre de sa maîtresse et compatriote Mina, le 13 juillet 2014 à Gris-Gris. « C’est une énorme erreur de ma part », dira le prévenu le lundi 15 juillet 2019. Interrogé par son avocat, Me Hisham Oozeer, le Bangladais Mussa Moolla imploré la clémence de la cour. « J’ai plaidé coupable. Je regrette ce que j’ai fait. Je veux présenter mes excuses à la police et à la justice mauricienne », a ajouté le prévenu dans le box des accusés. Il a aussi fait ressortir qu’il « n’avait jamais eu des démêlés avec la justice ni au Bangladesh, ni à Maurice » avant son arrestation pour ce meurtre.

Pour la poursuite, représentée par Me Medaven Armoogum, Senior State Counsel, ce meurtre est prémédité. Lors du contre-interrogatoire, Me Medaven Armoogum a voulu savoir si Mussa Moolla avait tué sa maîtresse pour de l’argent ? « Non, je ne l’ai pas tuée pour de l’argent », a-t-il affirmé en cour.

Signal fort

Toutefois, la poursuite a fait mention que le Bangladais avait acheté un couteau de cuisine, le vendredi 11 juillet 2014, dans une boutique à Camp-Diable avant de donner rendez-vous à la jeune femme, le dimanche 13 juillet 2014, à la gare de Curepipe.

Lors de la plaidoirie, Me Hisham Oozeer a demandé au juge David Chan Kan Choeng de prendre en considération que le prévenu est arrivé à Maurice en 2012 et a laissé sa fille alors âgée d’un an au Bangladesh. L’objectif : un avenir meilleur et sortir de la pauvreté. Il a aussi mentionné que Mussa Moolla a pleinement collaboré avec la police depuis son arrestation.

Me Medaven Armoogum a, lors de son réquisitoire, indiqué que le prévenu était venu travailler à Maurice pour une meilleure vie, mais qu’il a « atrocement » ôté la vie d’une de ses compatriotes. L’avocat a demandé à la cour d’envoyer un signal fort. La sentence sera prononcée le vendredi 19 juillet 2019.

Mussa Moolla avait, pour rappel, égorgé sa maîtresse Mina, âgée de 28 ans, le 13 juillet 2014, à La-Roche-Qui-Pleure, Gris-Gris. Il entretenait une liaison avec sa compatriote, alors que sa femme travaillait dans une autre usine à Grand-Bois.

Mina avait remis une somme de Rs 58 000 à Mussa Moolla pour qu’il effectue un transfert vers le Bangladesh. En sus, Mina aurait fait pression sur Mussa Moolla pour qu’il quitte sa femme et qu’il l’épouse elle. Après le meurtre, le Bangladais avait lavé son T-Shirt dans l’eau salée et avait jeté l’arme du crime, non loin du lieu où le corps de Mina avait été retrouvé.

 

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