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Meurtre de Suresh Khoobloll : son épouse condamnée à vingt ans de prison 

L’accusée avait alors pris le bâton et avait frappé son époux avec toute sa force et sa colère.

Danwantee Khoobloll avait agressé son époux à coups de bois à la tête et l’avait laissé sans assistance. Ce crime avait été commis, le 14 septembre 2021, au domicile conjugal à Mahébourg. Le jeudi 12 septembre 2024, elle a été condamnée, devant la cour d’assises, à vingt ans de prison pour meurtre.   

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C’est une dispute entre époux qui avait dégénéré. Dans ses cinq dépositions à la police, Danwantee Khoobloll avait relaté que son époux avait un penchant pour la bouteille et lui causait des problèmes au quotidien. 

Le jour fatidique, son époux et son fils avaient pris un pot après avoir assisté à un mariage. À un moment, l’accusée a intimé à son fils de rentrer chez lui. Ce qui aurait déplu à Suresh Khoobloll qui l’aurait insultée et l’aurait agressée avec un bâton.  Elle aurait tenté tant bien que mal de se protéger de ses coups. Elle l’avait ensuite poussé et ce dernier s’était cogné la tête contre le lavoir. 

L’accusée avait alors pris le bâton et avait frappé son époux avec toute sa force et sa colère. Ce dernier a saigné de la tête. Danwantee Khoobloll avait laissé son époux inerte au sol et s’était rendu dans sa chambre. Ce n’est qu’aux alentours de six heures le lendemain qu’elle avait remarqué qu’il était là où elle l’avait laissé et respirait toujours. 

Suresh Khoobloll avait été conduit à l’hôpital Jawaharlal Nehru où il avait été mis en observation aux soins intensifs. Il avait rendu l’âme quelques heures plus tard. L’examen post mortem avait conclu qu’il a succombé à un « intracranial haemorrhage ». 

Répondant de « manslaughter » devant la cour d’assises, Danwantee Khoobloll avait plaidé coupable. Elle était représentée par Me Reena Ramdin, alors que la poursuite était assurée par Me Meenakshi Bhogun, Principal State Counsel. 

Le juge Pravin Harrah a pris en compte que l’accusée avait infligé ces coups en réponse aux disputes conjugales répétées. Cependant, le tribunal note qu’elle n’a eu aucun remords et qu’elle a laissé le défunt en sang et inconscient toute la nuit. L’instance a aussi pris en considération qu’elle a présenté des excuses et a dit qu’elle regrettait son geste. 

 

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