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Meurtre de Suresh Khoobloll en 2021 : sa veuve poursuivie aux Assises 

Danwantee Khoobloll est accusée de « manslaughter ».

C’est le 12 février 2024 que Danwantee Khoobloll devra se présenter devant la Cour d’Assises. La sexagénaire est poursuivie sous une accusation de « manslaughter ». Vingt-trois témoins sont assignés dans ce procès.

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Il lui est reproché d’avoir agressé mortellement son époux, Suresh Khoobloll, âgé de 63 ans, avec un gourdin, en septembre 2021. Plus de deux ans après, Danwantee Khoobloll, âgée de 62 ans, se retrouve au banc des accusés devant la Cour d’Assises.

Le 3 août 2023, le Directeur des poursuites publiques a instruit un procès formel contre elle. La sexagénaire est poursuivie sous une accusation de « manslaughter ». Elle devra se présenter devant l’instance le 12 février 2024. Vingt-trois témoins sont assignés dans ce procès.

Les faits se sont produits le 14 septembre 2021. À la suite d’une violente dispute, la sexagénaire avait agressé son époux avec un gourdin. Le lendemain, soit le 15 septembre 2021, Suresh Khooblall avait été admis à l’unité des soins intensifs de l’hôpital Jawaharlal Nehru, à Rose-Belle, où il a succombé à ses blessures le même jour. 

Dans un premier temps, Danwantee Khoobloll avait fait croire que son époux avait fait une chute et s’était cogné la tête contre le lavoir. Or l’examen post-mortem, conduit par le médecin légiste, le Dr Prem Chamane, a révélé que la victime est décédée d’une hémorragie cérébrale et que les lacérations qu’elle portait à la tête étaient incompatibles avec une chute. 

Accès de colère

Pressée de questions par les éléments de la Criminal Investigation Division (CID) de Mahébourg, Danwantee Khooblall n’avait pas tardé à craquer. Avouant notamment avoir frappé son mari à la tête avec un gourdin après une dispute. 

Elle avait expliqué que la veille, toute la famille était partie assister à un « chawtaree » chez des proches dans le Nord. De retour à la maison vers minuit, Suresh Khooblall avait continué à consommer de l’alcool avec l’un de ses fils. Elle avait dû exiger à son fils de rentrer chez lui. Ce qui n’avait pas plu à son époux. 

Lors d’une prise de bec, elle avait alors saisi un gourdin et asséné des coups à son époux, prise d’un accès de colère. Ce dernier s’était affalé par terre. Croyant que c’était en raison de l’effet de l’alcool, elle l’avait laissé sur place et était allée se coucher. Mais, le lendemain, en constatant que son époux était toujours écroulé au sol, elle avait appelé le service d’aide médicale urgente (SAMU).

Il ressort que les deux époux n’étaient pas en bons termes. Ils ne se parlaient presque pas et faisaient chambre à part depuis des années. 

Le 15 novembre 2023, elle a présenté une motion pour sa remise en liberté sous caution. La poursuite, représentée par Me Adeelah Hamuth, Assistant DPP, y a objecté. Deux points ont été mis en avant : le risque qu’elle prenne la fuite et pour sa propre sécurité.

 

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