Meurtre de Stacey Henrisson : Jayraz Sookur fond en larmes et affirme qu’il est innocent

C’est en larmes et en faisant référence à « Dieu » et le fait qu’il puisse maintenant parler « sous la protection du juge et des membres du jury » que Jayraz Sookur s’est exprimé en Cour d’assises mardi 2 février.

La main droite sur le cœur, Jayraz Sookur a fait une déclaration d’environ une heure du banc des accusés. Il a déclaré qu’il «est innocent. Stacey pou reste mo tifi, monn grandi li depi, qui li ena 7 ans ». C’était lors du procès aux Assises où il est poursuivi pour le meurtre de sa belle-fille Stacey Henrisson ; crime commis en mai 2012. La séance a été marquée par un rappel à l’ordre du juge Benjamin Marie-Joseph à Jayraz Sookur alors que ce dernier faisait référence à un policier assigné comme témoin à son procès et qui a été arrêté dans l’enquête policière sur la mort d’Iqbal Toofanny. Brutalité policière L’avocat de la poursuite, Me Medhi Manrakhan, a demandé l’intervention du juge pour que Jayraz Sookur se limite à l’affaire présente. Jayraz Sookar a allégué avoir été victime de brutalités policières après son arrestation. Il a ajouté qu’il n’a jamais frappé aucun de ses enfants et qu’il était le père et le pilier d’une famille unie. « Mo ti ena enn fami, sa leker la rempli ek boku larmes et boku souffrance…», a souligné le prévenu en Cour. Jayraz Sookur a déclaré qu’il a toujours maintenu son innocence dans cette affaire, « Zame sa zenfant là ti enn fardeau! » a affirmé Jayraz Sookur en faisant référence à la victime, Stacey Henrisson. Jayraz Sookur plaide non coupable. Il est défendu par Me Avineshwur Dayal. Tandis que la poursuite est représentée par Mes Mehdi Manrakhan et Audrey Sunglee. La séance de ce mardi 2 février a débuté avec le contre-interrogatoire du surintendant de police (SP), Daniel Monvoisin, enquêteur principal dans cette affaire. Il a expliqué le déroulement de l’exercice de la reconstitution des faits.

Compte-rendu Jehane Ackburally/Ledweena Ramasawmy-Mohun/Kursley Thanay