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Meurtre de Sorenza Charris - Le suspect : «Monn pran ene beki monm touy li ar bate»

Sorenza Charris Le cadavre était déposé dans une salle de bains à l’extérieur du domicile du suspect.

Patrice Ritta, 30 ans, arrêté pour le meurtre de sa concubine Sorenza Charris, 21 ans, est passé aux aveux. Le mercredi 16 octobre, cet ancien condamné a avoué avoir tabassé à mort la victime dans un accès de colère provoqué par une crise de jalousie. « Monn pran ene beki monn touy li ar bate », a-t-il avoué. 

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Le meurtrier présumé, qui gagnait sa vie comme maçon, explique avoir aperçu des photos d’autres hommes sur le téléphone cellulaire de sa compagne. Face aux officiers de l’inspecteur Rudy Appadoo de la CID de Flacq, Patrice Ritta a expliqué avoir tué la jeune femme dans la maison même où il vivait. Il raconte que sa relation avec Sorenza s’était détériorée après sa remise en liberté le 30 septembre. « Nous avons eu de vives disputes à plusieurs reprises car j’avais reçu des renseignements qu’elle me trompait. J’ai vu des photos d’autres hommes sur le téléphone cellulaire de Sorenza », a-t-il expliqué.  

Dans la soirée du vendredi 11 octobre, Patrice Ritta a eu une énième dispute avec Sorenza. Il s’est saisi d’une béquille et a assené plusieurs coups à la jeune femme qui n’a pas survécu à ces attaques. Après avoir tué Sorenza, Patrice Ritta a ligoté les mains et les pieds de la victime avant d’envelopper le cadavre dans un drap. Puis, il l’a déposé dans une salle de bains à l’extérieur de son domicile.

Des voisins, incommodés par une odeur nauséabonde, ont alerté la police de Flacq. Le lendemain, lors d’une vérification, qui coïncidait avec l’émission d’un mandat d’arrêt contre Patrice Ritta pour non comparution en cour, la police de Flacq a découvert le corps en état de décomposition. Le « Warrant of Arrest » avait été émis contre Patrice Ritta parce qu’il ne s’était pas présenté devant la justice. Le jour d’une de ses comparutions en cour, après sa condamnation, il s’était enfui sous les yeux des policiers assurant son escorte.  

L’examen post-mortem a révélé que le corps de la victime comportait plusieurs traces de blessures. Mais vu l’état de décomposition avancée du cadavre, la cause du décès n’a pu être établie. Dans les jours qui viennent, le suspect aura à participer à un exercice de reconstitution des faits.

 

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