Meurtre de Soopramanien Kistnen : Feroz Karamuth compte porter plainte contre le tiktokeur Taz Lim

• Le ministre : « Je déciderai de la marche à suivre »

Un tiktokeur mauricien, alias Taz Lim, a publié, sur cette plateforme, une vidéo intitulée Revelation lor la mort Kistnen. Dans ce live de deux heures et six minutes, diffusé sur la page Auditing Mauritius, l’internaute, qui vit en Angleterre, parle de la mort de Soopramanien Kistnen. Il accuse le ministre des Infrastructures nationales, Bobby Hurreeram, d’avoir commandité le meurtre de l’ancien activiste politique. Il va plus loin en dénonçant un dénommé Feroz Karamuth, aussi tiktokeur, comme étant celui qui aurait commis ce crime. Pour rappel, le corps de l’ancien activiste politique avait été découvert, carbonisé, dans un champ de canne à Telfair, Moka, le 18 octobre 2020.

Contacté par Le Dimanche/L’Hebdo, Feroz Karamuth nie en bloc toutes ces allégations. « Mo pa konn M. Kistnen la. Fode zournal inn koz so lamor, lerla monn kone », déclare-t-il. Selon lui, le tiktokeur Taz Lim aurait proféré des menaces contre sa famille. Il compte porter plainte à la police la semaine prochaine. « Linn menas pou kidnap mo tifi », allègue-t-il. 

Feroz Karamuth se dit « surpris » que son nom ait été cité par Taz Lim, d’autant qu’il ne s’est « jamais entretenu » avec lui. Il l’invite donc à Maurice pour « remettre des preuves au Central Criminal Investigation Department ». Commentant sa relation avec le ministre Bobby Hurreeram, le tiktokeur dit l’avoir connu lors des réunions dans le Sud. « Monn konn li dan ban renyon kot fer donasion pou dimoun mizer dan Plaine-Magnien. Mo trouv li travay lor koltar, mo donn li enn koudme. » 

Par ailleurs, Feroz Karamuth a, dans une vidéo diffusée vendredi, déclaré qu’il n’allait cependant pas porter plainte contre le tiktokeur pour des insultes qu’il aurait proférées contre sa famille. 

Sollicité dans l’après-midi du samedi 13 août, Bobby Hurreeram dira qu’il n’avait pas encore pris connaissance du contenu de la vidéo en circulation sur les réseaux sociaux. C’est son entourage qui l’en a informé. « Je déciderai de la marche à suivre après », a laissé entendre le ministre.