Swaraj Swadeep Seetal, arrêté, mardi soir, pour le meurtre de son épouse Shalina Basama-Seetal, a été interrogé ce vendredi en présence de son avocat, Me Ritesh Sumputh. Une histoire d’argent et des soupçons d'infidélité seraient les motifs du crime. Sa mère Hansranee Brinda, accusée de complot, reste en détention.
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Swaraj Swadeep Seetal, un habitant de Mahébourg de 21 ans, aurait maquillé le meurtre de sa femme Shalina en suicide, (avec la complicité de sa mère). Il est revenu sur sa déposition de jeudi où il a avoué le crime.
Vendredi, le principal suspect du meurtre a été interrogé trois heures durant en présence de son avocat, Ritesh Sumputh. Aux enquêteurs, mardi, il a déclaré avoir réclamé de l'argent à son épouse. « Shalina et moi, nous nous sommes rendus à la banque pour effectuer un retrait. J'ai alors constaté qu’il n’y avait plus d’argent sur son compte. Je lui ai réclamé des explications, elle n’a pu m’en donner une de plausible. C'est alors que je l’ai soupçonnée d’infidélité. »
Les enquêteurs ont réclamé plus de détails au mari. Ce dernier a répondu aux officiers de la Major Crime Investigation Team (MCIT) : « mo pa pe tro rapel ki finn arive, monn impe blye kouma krim la finn arive ». Son interrogatoire a alors pris fin, son avocat ayant réclamé plus de temps aux enquêteurs. La suite de son audition est prévue le lundi 2 octobre.
Quid de la mère ?
Swaraj Seetal n'a toujours pas confirmé aux enquêteurs si sa mère Hansranee a participé à ce crime ou non. Hansranee Brinda n'a toujours pas fourni des détails à la police, après les aveux de son fils. Les limiers de la MCIT comptent interroger les proches de Shalina pour en savoir plus sur les relations entre Swaraj et ses beaux-parents.
Les parents de Shalina ne cessent de pleurer la disparition de leur cadette. « Shalina était éperdument amoureuse de Swaraj. Elle faisait tout pour lui et sa famille. Aujourd'hui, ma nièce n'est plus de ce monde. Son mari tente de ternir sa réputation en disant n'importe quoi sur elle pour justifier son acte. Li bizin koz la verite », dit la tante de la victime.
Les proches, bouleversés par ce drame, souhaitent que justice soit faite. « Nous laissons la police faire son travail et nous demandons aux gens de respecter notre deuil. Sur Facebook, plusieurs commentaires indésirables ont été publiés par les internautes. Je lance une requête à ces personnes : « qu’elles nous laissent tranquilles et réfléchissent avant de commenter quoi que ce soit », dit la tante.
L'enquête menée par le chef inspecteur Goolaup est supervisée par l'assistant-surintendant de police (ASP) Gérard, responsable de la MCIT.
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