«Dan enn moman koler kinn ariv sa. Monn fer enn erer. Inn bizin fer dis erer pou kasiet sa enn erer la. » C’est en ces termes que Mithunsigh Bumma, un chauffeur de camion de 42 ans, qui habite à Nouvelle-Découverte, s’est adressé à la cour d’assises le mardi 26 mars 2024. Ce père de deux enfants, un garçon de 14 ans et une fille de 8 ans, a plaidé coupable des deux accusations dont il répond. Il a tué sa femme, Seeta Bumma, 29 ans, née Chinnabans, le 20 mai 2016. Et il a immolé le cadavre de celle-ci à Eau-Bouillie. « Pli gran perdan dan sa zafer la se mo de zanfan. Inn perdi mama, aster la pou perdi papa », a lancé Mithunsigh Bumma au juge Luchmyparsad Aujayeb.
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La séance du mardi 26 mars a été marquée par le témoignage de l’inspecteur Vishal Cowlessur. Celui-ci a indiqué que le prévenu avait dit qu’il avait étranglé sa femme, dans une première déclaration à la police.
Par la suite, lorsqu’il a été confronté aux traces de sang dans la maison. Il a avoué qu’il avait poignardé celle-ci et il avait indiqué ou se trouvait l’arme du crime. Mithunsigh Bumma a déclaré qu’il avait agi sous la provocation. « Mo madam ti dir mwa si mo amen enn lot madam li pou touy mo de zanfan », a-t-il relaté dans ses aveux à la police. Il avance que sa femme lui aurait confié qu’elle avait eu des relations extra-conjugales. La poursuite, représentée par Me Audrey Sunglee, Principal State Counsel, a requis une peine de vingt à trente ans de prison contre le prévenu. Quant à Me Uttam Hurnauth, avocat de la défense, il a invité la cour à envisager une peine de vingt ans de prison. Le juge a réservé son jugement.
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