
- « Gramatin kan nounn leve nounn trouv linn mor », disent-ils
- Un triangle amoureux à l’origine du drame
Gérard Écumoire, un infirmier de 56 ans, et Poonam Lungut, 48 ans, ont été provisoirement inculpés du meurtre de Seema Devi Nurkoo, le lundi 22 septembre, devant le tribunal de Curepipe. Lors de leur audition par la Major Crime Investigation Team (MCIT), samedi 20 septembre, les deux suspects ont nié toute implication. « Gramatin kan nounn leve nounn trouve linn mor », ont-ils expliqué à la police.
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Le corps sans vie de Seema Devi Nurkoo, 52 ans, a été découvert, samedi matin, dans une chambre de la maison qu’elle partageait avec Gérard Écumoire à Forest-Side. Les deux
suspects - arrêtés lors d’une opération conjointe de la MCIT et du Field Intelligence Office (FIO) de la Central Division - affirment avoir fait la découverte macabre à leur réveil. Mais la police privilégie la thèse criminelle et poursuit l’enquête pour établir les circonstances exactes de ce décès.
Selon les premiers éléments recueillis par la MCIT, le drame pourrait être lié à un triangle amoureux. Gérard Écumoire, compagnon de la victime, aurait jeté son dévolu sur Poonam Lungut, qui, elle, est la mère de Pooja, l’ex-compagne de l’infirmier. Ce qui aurait généré des tensions au sein du trio.
Samedi soir, lors d’une partie de beuverie dans la maison où vivaient Gérard Écumoire et Seema Devi Nurkoo, Poonam Lungut avait été invitée à rejoindre le couple. Alors que l’alcool coulait à flot, des remarques désobligeantes de Gérard Écumoire envers sa compagne auraient envenimé l’ambiance. La tension serait montée d’un cran, mais les deux suspects affirment s’être finalement retirés pour se coucher. Au réveil, dans la matinée du samedi 20 septembre, Seema Devi Nurkoo a été retrouvée sans vie dans son lit.
À la police, le couple a maintenu sa version, niant tout acte malveillant. Cependant, l’autopsie, réalisée par les Drs Sunnassee et Prasad-Jankee, a conclu à une asphyxie par étouffement, confirmant la thèse d’un meurtre. Les enquêteurs explorent la piste d’un règlement de comptes, Poonam étant soupçonnée d’avoir pu agir contre la victime, mais aucune accusation supplémentaire n’a été retenue à ce stade.
L’enquête se poursuit. L’interrogatoire des suspects devrait se prolonger dans les jours à venir afin de reconstituer les faits et d’établir les responsabilités exactes.

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