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Meurtre de Ravi Ramchurn à Solferino - sa fille Sweety : «Finn koup li ek pik li partou partou. Kifer finn fer enn atrosite parey»

Sweety est encore sous le choc depuis qu’elle a identifié le cadavre de son père à la morgue de l’hôpital Victoria à Candos.

Ravi Ramchurn, 50 ans, a été assassiné dans la nuit du mardi 11 février à Solferino. Il a été gravement mutilé. Il a reçu des coups à la tête et il a été blessé au crâne. La police tente d’éclaircir les circonstances de ce crime, survenu dans une maison où Ravi Ramchurn vivait depuis quelque temps.

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Dans la soirée du mercredi 12 février, la police criminelle (CID) de Quatre-Bornes a arrêté une voisine de Ravi Ramchurn, Yajna Devi Rutty, 31 ans. Elle a nié les accusations avant de garder le silence lors de son interrogatoire au bureau de la CID de Quatre-Bornes.

Ravi Ramchurn est le père de deux enfants, aujourd’hui de jeunes adultes. Séparé de son épouse depuis un certain temps, il est originaire du quartier. Le propriétaire de la maison dans laquelle il vivait lui offrait du travail et un toit. Depuis environ cinq mois, ce maçon rénovait la maison dans laquelle il a été trouve mort. Il partageait ce toit avec des ressortissants étrangers qui travaillent pour le propriétaire des lieux.
La police privilégie l’hypothèse selon laquelle l’auteur du crime était un habitué des lieux. Car il n'y a pas eu d’effraction.

Li ti pe dir li pou mor

Sweety, la fille du défunt, confie que son père évoquait sa mort depuis quelque temps. « Li ti pe ress dir li pou mor. » Cette déclaration surprenait ses proches, parce qu'il ne souffrait d’aucune maladie. Mais il avait un penchant pour l’alcool. Elle dit ne pas comprendre cet acte d’une telle atrocité. « Finn koup li ek pik li partou partou. Kifer finn fer enn atrosite parey », fait observer Sweety.

Proprieter la ti dir Ravi inn mor dan so somey

Sweety est sous le choc depuis qu’elle a identifié le cadavre de son père à la morgue de l’hôpital Victoria à Candos. « Kan get so figir plin disan. Pa fasil. »

Elle a eu un choc quand elle a appris que son père avait été assassiné. « Kan proprieter la ti telefonn mwa li ti dir Ravi inn mor dan so somey », raconte Sweety.

Récemment, elle avait remarqué que son père devenait quelque peu distant. « Kan ti pe telefonn li, pa ti pe gayn li, kan nou al get li li dir so telefonn pa bon, inn kasse. » Or, selon Sweety, l’appareil fonctionnait, mais son père ne répondait pas.

Sa mère et d’autres membres de sa famille n’appréciaient pas le penchant de son père pour l’alcool. « Kan linn kit lakaz, linn gayn liberte e li frekant lezot dimoun », confie Laurent, le gendre du défunt.

« Li ti al rest laba, koumsa li lib pou bwar san kiken dir li kitsoz », ajoute Sweety. 

Des traces de sang chez Yajna Devi Rutty 

Mercredi, la police a rassemblé plusieurs preuves, dont un rouleau de pâtisserie et des traces de sang dans la maison dans laquelle le défunt a été trouvé. Chez Yajna Devi Rutty, les chiens renifleurs ont guidé les policiers jusqu’à des traces de sang. Des prélèvements ont été effectués pour les besoins de l’enquête. La femme de 31 ans a nié toute implication, mais elle n’a pas fourni d’explication concernant la présence de sang dans sa maison.

Séjour en Angleterre

Ravi était un maçon,  mais il avait aussi de multiples talents. Il  entreprenait aussi des travaux de peinture. Il y a quelques années, il s’était rendu en Angleterre en compagnie du propriétaire de la maison dans laquelle le drame a eu lieu. « Zot ti amen Ravi langleter pou gayn enn ed ar li laba. ». Ravi a séjourné pendant plusieurs mois au pays de Sa Majesté et il veillait sur les enfants du patron. « Li ti pe get zot zanfan laba. Apre linn retourn Moris ».

 

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