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Meurtre de Mohammud Siddick Seck Diouman : Umeshlall Seechurn condamné à douze ans de prison 

Umeshlall Seechurn avait plaidé coupable.

Le vendredi 26 juillet 2024, Umeshlall Seechurn, 32 ans, a été condamné à douze ans de prison devant la Cour d’Assises. C’est pour le meurtre de Mohammud Siddick Seck Diouman, 52 ans, le 1ᵉr mai 2013, à New Grove.

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Le juge Raj Seebaluck a pris en compte les facteurs aggravants, les éléments atténuants et la situation personnelle de l’accusé. Il estime qu’une peine de douze ans de prison est appropriée. Umeshlall Seechurn avait réclamé la clémence du tribunal, exprimé des remords et présenté ses excuses à la famille du défunt.

L’accusé répondait d’une accusation réduite de « manslaughter ». Il avait plaidé coupable et était défendu par Me Ashik Toorabally. La poursuite était assurée par Me Navish Jheelan, Principal State Counsel.

Le 1ᵉr mai 2013, vers 19 heures, après avoir reçu un appel téléphonique d’un ami, l’accusé s’était rendu au restaurant Marmitte, à La Croisée, à New-Grove, pour aider la gérante du restaurant qui avait des problèmes avec des clients ivres. En arrivant sur les lieux, on lui avait montré les deux hommes qui se seraient « mal comportés » envers la gérante. L’accusé connaissait un des deux hommes qui s’appelait Mode.

L’accusé a reproché à ces derniers leur comportement inconvenant. Après sa remarque, une violente dispute avait éclaté. L’accusé avait giflé et frappé les deux hommes. Et il était retourné chez lui.

Vers 21 h 30, Umeshlall Seechurn avait été informé que Mode et l’autre homme avaient été vus le long de la route principale de New-Grove. Chacun avait un sabre et ils le recherchaient.

Vers 22 h 30, l’accusé avait pris la moto de son père pour s’acheter des cigarettes. En arrivant à proximité de la station-service Shell, il avait vu Mode et Mohammud Siddick Seck Diouman chacun armé d’un sabre.

Il était retourné chez lui pour récupérer deux tuyaux en métal et avait fait appel à son ami Bunty Ramkhelawon. Quelques minutes plus tard, ils avaient emprunté la route principale de New-Grove pour affronter Mode et Mohammud Siddick Seck Diouman.

Mohammud Siddick Seck Diouman avait menacé l’accusé avec son sabre et avait arraché le tuyau de métal de sa main pour l’agresser. L’accusé s’était mis en colère. Il était parvenu à arracher le tuyau en métal des mains de Mohammud Siddick Seck Diouman. Et il lui a asséné un violent coup à la tête. Puis, il avait pris la fuite avec son ami.

Mohammud Siddick Seck Diouman avait été transporté à l’hôpital Jawaharlal Nehru à Rose-Belle où son décès avait été constaté. L’autopsie a attribué sa mort à une fracture du crâne. 

Umeshlall Seechurn avait été arrêté par la police dans la soirée.

Sur la base d’un test ADN : la Cour Suprême révoque une paternité

Deux ans après la naissance d’une petite fille, la Cour Suprême a révoqué la paternité de l’enfant à la suite d’une demande présentée par un habitant de Sainte-Croix, âgé de 24 ans.

En 2020, ce jeune homme avait rencontré la future mère de la fillette. Leur relation s’est toutefois terminée en février 2022. Cinq mois après leur rupture, la petite amie de 24 ans, qui était retournée vivre chez sa mère à Montagne-Blanche, annonce au jeune homme qu’il est devenu papa. Il décide alors d’assumer ses responsabilités. Il reconnaît la petite, née le 19 août 2022 à l’hôpital de Flacq, comme sa fille et subvient alors à ses besoins.

Cependant, la petite fille ne présente pas les mêmes traits physiques ni le même teint que lui, ce qui sème le doute dans l’esprit du jeune  « père ». Il décide alors de recourir à un test ADN chez Abiolabs Ltd. Le rapport de paternité, daté du 25 juillet 2023, révèle qu’il n’était pas le père biologique de la petite. Confrontée à ces résultats, la jeune mère avoue que le véritable père est un certain « F », résidant à Batterie-Cassée.

À la suite de cette révélation, le jeune homme de Sainte-Croix cesse de soutenir financièrement l’enfant et coupe les liens avec la mère et la fille. Il saisit alors la Cour suprême par l’intermédiaire de son avoué, Me Pazany Thandarayan. Le 26 juillet 2024, le juge Raj Seebaluck, après avoir examiné les preuves, ordonne que la petite fille cesse de porter le nom de famille du jeune homme et prenne celui de sa mère. L’état civil a été chargé de modifier l’acte de naissance de l’enfant en conséquence.

 

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