Meurtre de Marie Genevieve Jenny Ornella Tossé en 2018 : Jenisen Ramen condamné à 26 ans de prison

Jenisen Ramen a été condamné à 26 ans de prison pour le meurtre de sa concubine et à 12 ans pour incendie criminel, des peines à purger simultanément. Ce verdict fait suite à un drame conjugal survenu en novembre 2018 à Vacoas.

Jenisen Ramen, un ingénieur, a été condamné le 7 novembre 2024 par la Cour d’assises à 26 ans de prison pour le meurtre de sa concubine, Marie Genevieve Jenny Ornella Tossé, âgée de 27 ans, ainsi qu’à 12 ans pour incendie criminel. Le drame avait eu lieu le 15 novembre 2018 à Vacoas.

Seloln les faits, Jenisen Ramen et la jeune femme vivaient ensemble depuis environ deux ans et travaillaient au même endroit, lui comme ingénieur et elle comme analyste informatique.

Trois mois avant l’incident, le couple avait emménagé dans une maison louée à Vacoas.

Dans ses aveux à la police, Jenisen Ramen a relaté une dispute survenue la veille du drame, motivée par la décision de la victime de mettre fin à leur relation. Il a également affirmé que Marie Genevieve Jenny Ornella Tossé avait tenté de se suicider à plusieurs reprises par le passé.

Le jour du drame, une altercation a éclaté après que la victime l’a mordu au doigt alors qu’il tentait de la calmer. Dans un accès de colère, il l’a étranglée. Pendant qu’elle se débattait, sa tête a heurté une table de chevet, provoquant une blessure à l’arrière du crâne. Lorsqu’elle a cessé de respirer, il a mis le feu à la chambre pour dissimuler les faits.

Selon le rapport médicolégal, Marie Genevieve Jenny Ornella Tossé est décédée d’une compression du cou. Son corps présentait des brûlures sévères et des blessures à la tête.

Devant la Cour, Jenisen Ramen a plaidé coupable et exprimé des regrets, demandant une seconde chance. Défendu par Me Shameer Hussenbocus, il a présenté ses excuses à la famille de la défunte et déclaré vivre dans une culpabilité permanente.

Dans son jugement, le juge Luchmyparsad Aujayeb a souligné la gravité des faits et le manque de pitié de l’accusé envers la victime, qui luttait pour sa vie. Il a également noté que cet acte de sang-froid, commis par son compagnon, a brutalement interrompu l’avenir prometteur de la jeune femme. « (…) au lieu de venir à son secours après avoir agressé mortellement la victime, l’accusé s’est davantage concentré sur la recherche de moyens pour mettre fin à ses jours », précise le juge Aujayeb.

Pour lui, il est essentiel d’envoyer un signal fort face à ce type de crime. D’où la condamnation de Jenisen Ramen à 26 ans de prison pour meurtre et 12 ans pour incendie criminel. Il purgera ses peines simultanément.