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Meurtre de Marie Florise Ross : l’accusation provisoire d’assassinat rayée contre Soondrum après 9 ans

Marie Florise Ross La maison de la victime, Marie Florise Ross.

Il avait été arrêté en juin 2009 dans le sillage de l’enquête sur le meurtre de Marie Florise Ross. Neuf ans après les faits, l’accusation provisoire d’assassinat contre Vishwaden Soondrum a été rayée par le tribunal de Rose-Hill, sur avis du Directeur des Poursuites Publiques.

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La vie de Vishwaden Soondrum bascule en 2009 lorsqu’il est arrêté pour le meurtre de Marie Florise Ross commis le 13 juin 2009. C’est un cambriolage qui a tourné au meurtre. En décembre 2017, l’avocat de Vishwaden Soondrum, Sanjeev Teeluckdharry, a formulé une motion, devant le tribunal de Rose-Hill, pour réclamer que l’accusation provisoire d’assassinat retenue contre son client, soit rayée.

Me Teeluckdharry a avancé trois raisons. Il affirme d’abord qu’il n’y a aucune preuve qui lie son client à ce meurtre. Il invoque aussi un délai abusif car cela fait neuf ans qu’une accusation provisoire est retenue contre lui. Enfin, il a argué que les droits constitutionnels de son client sont bafoués, par le fait que Vishwaden Soondrum soit privé de sa liberté et subisse des préjudices en raison de l’accusation provisoire d’assassinat retenue contre lui.

Liberté conditionnelle en 2013

Me Sanjeev Teeluckdharry, l’avocat de Vishwaden Soondrum.

Le 15 février 2018, à l’appel du procès, le Police Prosecutor a informé le tribunal de Rose-Hill que le DPP a avisé que l’accusation provisoire d’assassinat retenue contre Vishwaden Soondrum soit rayée. Cette instance judiciaire a agréé à la demande du DPP.

Par ailleurs, Vishwaden Soondrum avait retrouvé la liberté provisoire depuis février 2013 suite à une motion présentée par son avocat devant la Bail & Remand Court (BRC) en ce sens. Cette instance lui avait accordé la liberté conditionnelle contre une caution de Rs 100 000 et un engagement de dettes de Rs 500 000. En outre, l’accusé devait se présenter au poste de police de sa localité deux fois par jour entre 6 heures et 18 heures.

Cette affaire remonte au 13 juin 2009. Il est 21 h 30 quand quelqu’un sonne à la porte de Marie Florise Ross, à Stanley. C’est sa fille, alors âgée de 21 ans, qui ouvre la porte. Une femme se tient sur le pas de la porte. La fille de la victime est bousculée par trois hommes encagoulés. Ces derniers la conduisent dans une pièce de la maison. Ils la ligotent à une chaise et la bâillonnent. Un quatrième homme s’en prend, lui, à Marie Florise Ross. Les cris des deux femmes alerteront le voisinage. Marie Florise Ross sera étouffée à l’aide d’un oreiller.

Lorsque la police et le Samu arrivent sur les lieux, il est trop tard. Les malfaiteurs sont déjà loin, et la maîtresse de maison est morte. Selon l’autopsie pratiquée par le médecin légiste de la police, le Dr Maxwell Monvoisin, Marie Florise Ross est morte asphyxiée.

Par ailleurs, dans le cadre de cette affaire, deux des six individus arrêtés sont poursuivis pour coups et blessures ayant causé la mort, sans intention de tuer. Le procès suit son cours devant la cour intermédiaire. Un troisième suspect est décédé, le 12 juin 2014.

 

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