Meurtre de Lee Ann Palmarozza: une interdiction de voyage contre Peter Wayne Roberts évoquée

Le procès du Sud-Africain Peter Wayne Roberts s’est poursuivi, ce mardi 15 mars, en cour d’assises. Il a fait valoir son droit au silence et a nié toute implication dans le meurtre de son amie, Lee Ann Palmarozza, survenu le 29 décembre 2014, à Anahita Resorts, Beau-Champ.

Cinquante-cinq questions lui avaient été posées par l’inspecteur Ahmad Tajoo de la Major Crimes Investigation Team (MCIT). Ce dernier a témoigné, ce mardi, devant le juge Benjamin Marie Joseph et les neuf jurés. Le Sud-Africain est poursuivi pour le meurtre de sa compagne et a plaidé non coupable. L’inspecteur Ahmed Tajoo et d’autres limiers de la MCIT avaient consigné une déposition du Sud-Africain, à la prison de Beau-Bassin, en tant que suspect. Lors du contre-interrogatoire du témoin, Me Gavin Glover est revenu sur l’interpellation de son client à l’aéroport de Plaisance, le 2 janvier 2015. L’officier a indiqué qu’un ordre d’interdiction de voyager pesait sur le Sud-Africain. C’est un officier de l’Eastern Division qui avait réclamé cet ordre.

« Foul Play »

L’inspecteur n’a pas pu dire si Peter Wayne Roberts avait été informé ou non de cette interdiction de voyager. Il a déclaré que la police avait intercepté le Sud-Africain après avoir eu des informations selon lesquelles la victime avait subi des blessures et qu’elle soupçonnait un foul play dans cette affaire. Le Sud-Africain a été interpellé, car il s’était engagé à rester au pays pour les besoins de l’enquête. « Au moment de cette interpellation, l’enquête venait de démarrer et la police était en présence d’informations du département médico-légal. »