Meurtre de la petite Catalea - Josian Sylvio Edmond, alias Touloute : Portrait d’un bourreau 

• Un lourd passé de drogué 

Qualifié de bourreau par Anouchka, la mère de la petite Catalea, Josian Sylvio Edmond, dit Touloute, toxicomane, est aussi connu pour sa violence. Un homme au lourd passé…

Les funérailles de Catalea ont eu lieu à l’Avenue Chrysanthème, dans le quartier Flamboyant, à Petite-Rivière. Cette fillette de 19 mois avait été brutalement projetée au sol le 1er janvier par Josian Sylvio Edouard. À cette occasion, les habitants de la localité se sont confiés au Défi Plus. Un grand nombre d’entre eux affirment être plusieurs à éviter le suspect, réputé pour son addiction à la drogue. « Kan la drog mont dan la tet, li vinn enn dimune bien violan, li rest an koler », disent-ils. 

En revanche, d’autres résidents du quartier sont stupéfaits. Ils disent ne pas comprendre ce qui a pu provoquer un tel acte de la part du suspect. « Nu kone li droge tou, mais sa model-la zamai nu ti pou panse », indiquent-ils. Certains le décrivent même comme une personne « cool ». D’autres avancent qu’il chérissait la petite Catalea, à qui il ne refusait jamais de jouer ou d’acheter des friandises. « Souvan li amene zenfan la laboutik ek li aster gato pu li », confient des habitants. Ces derniers ajoutent : « Anouchka ek Josian ti pe rest dans mem lakaz kot sa madam-la, akoz zot pa ti ena plas pou dormi ». Malheureusement, la mère de famille ne pouvait s’imaginer que son enfant allait connaître une telle fin entre les mains du toxicomane.

Josian Sylvio Edmond, fiché à la police pour possession de drogue et de multiples délits, a été arrêté par la police de Petite-Rivière lors d’une opération menée par l’inspecteur Azor, le sergent Collet et le constable Genave. Depuis quelque temps, il était recherché pour ne pas s’être présenté devant la justice, alors qu’il faisait l’objet d’un procès. Un mandat d’arrêt avait été émis contre lui, car il avait cessé de se présenter à la police du quartier pour signaler sa présence, comme l’exigeaient les modalités de sa liberté conditionnelle. 

De 2000 à 2019, il accumule quatre condamnations 

En 2019, épinglé pour une affaire de vol par la police de Rivière-Noire, Josian Sylvio Edmond avait été condamné à six mois de prison. En 2010, il avait écopé de deux amendes de Rs 25 000 et Rs 10 000, ainsi qu’une année de prison pour trafic d’héroïne et possession de cette drogue. 

En 2003, il avait été condamné à trois ans de prison pour trafic de cannabis, en plus d’une amende de Rs 15 000. Trois ans plus tard, alors âgé de 22 ans, il avait été condamné à une amende de Rs 2 000 pour possession de cannabis et d’attirails pour la consommation de cette drogue.