Les enquêteurs ne négligent aucune piste après le meurtre de Janice Farman, 47 ans. Pour mener à bien cette enquête, toutes les unités de la Western Division sont mobilisées afin de mettre la main au collet des trois cambrioleurs ayant participé à ce vol qui a mal tourné pour l’Écossaise.
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Ace stade de l’enquête, les limiers de la police criminelle de Petite-Rivière et ceux de la MCIT ont interrogé plusieurs personnes. Ils ont également interpellé Jean Baptiste Moutou, 35 ans, l’époux de la victime et habitant de Bel-Ombre. Ce dernier avait épousé l’Écossaise en 2010, mais le couple s’est séparé l’an dernier.
Les limiers croient qu’il pourrait avoir un lien avec le drame qui s’est joué à l’avenue Brick Empire, Albion. Cet entrepreneur a été longuement interrogé par les limiers de la police criminelle vendredi. Le couple était en procédure de divorce. La femme s’est ensuite installée avec un Camerounais actuellement en voyage à l’étranger.
Alibi le soir du drame
Mais celui qui a partagé la vie de la victime pendant toutes ces années n’a rien à se reprocher. « Nous nous sommes connus lors d’une soirée à Tamarin. Je travaillais comme agent de sécurité dans une boîte de nuit. Je suis intervenu dans une bagarre entre clients. Elle m’avait remarqué. Nous avions échangé quelques mots. Puis nous nous sommes revus. En moins d’une semaine, elle est venue s’installer chez moi », a-t-il expliqué. Avec l’Écossaise, ils sont à la tête de quatre compagnies dans le secteur de la construction et celui de la sécurité.
Malgré leur séparation, dit-il, le couple s’appelait régulièrement. De plus, il a fourni un alibi concernant son emploi du temps, le soir du drame. Après son interrogatoire, Jean Baptiste Moutou a été autorisé à rentrer chez lui. Autre piste explorée par les enquêteurs, ceux ayant fréquenté la maison que louait l’Écossaise avec son enfant de 10 ans.
Ainsi, un dénommé Vishal, connu également comme Ken, a été convoqué par la police criminelle de la Western Division. Il a expliqué aux limiers qu’il connaissait la victime car il avait l’habitude de lui louer des voitures. Il a également pu fournir un alibi avant d’être autorisé à partir.
Le propriétaire de la maison, un ressortissant français, a accompagné les limiers de la MCIT. Il a fourni des détails aux enquêteurs, notamment que l’arbre qui se trouve en face de la maison a récemment été élagué. Les limiers comptent convoquer ceux ayant effectué ce travail. Une façade de la maison est en cours de crépissage, des ouvriers étaient venus au domicile de l’Écossaise durant la journée de jeudi pour y déposer du ciment. Autant de pistes que les enquêteurs explorent afin d’élucider ce drame.
Quant au fils adoptif de Janice Farman, il aura vécu un véritable traumatisme. Âgé de 10 ans et atteint d’autisme, il a assisté à une scène effroyable, jeudi soir. À la suite de cette tragédie, il a été placé sous la garde de la Child Development Unit (CDU). Il bénéficie d’un suivi psychologique. Les enquêteurs ne veulent pas brusquer le petit afin de voir plus clair dans ce meurtre atroce. Ses proches ont essayé vainement de le voir, mais les préposés de la CDU les en ont empêchés.
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