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Meurtre de Beesessar Coonjan à Camp de Masque en 2020 : trois habitants de Saint-Julien-d’Hotman plaident non coupables en cour d’assises 

Seeneevassen Paniken.

Ils avaient été arrêtés suite à l’enquête sur la mort du chauffeur de taxi, Beesessar Coonjan. Ce dernier, âgé de 50 ans, avait été retrouvé dans son taxi à Camp de Masque le 20 mars 2020. Sivapragassen Somadoo, Seeneevassen Paniken et Ryan Winsley Donovan Baya, tous habitants de Saint-Julien-d’Hotman, ont plaidé non coupables du meurtre en cour d’assises. Leur procès débutera du 27 mai au 7 juin 2024.

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Sivapragassen Somadoo (33 ans), Seeneevassen Paniken (33 ans) et Ryan Winsley Donovan Baya (25 ans) répondent chacun d’une accusation d’assassinat devant la cour d’assises. Ils sont accusés d’avoir attaqué Beesessar Coonjan pour lui voler son argent. Cependant, ils l’auraient ensuite étranglé pour qu’il ne les dénonce pas. Ils sont défendus respectivement par Mes Taij Dabycharun, Nirmal Rajcoomar et Sunjiv Soyjaudah.

Les enquêteurs se sont intéressés aux fréquentations de la victime ainsi qu’à ses clients. Ils se sont penchés sur une liste de personnes qui auraient été les dernières à avoir retenu les services de la victime. C’est ainsi que la police a pu remonter jusqu’à ces trois habitants de Saint-Julien-d’Hotman.
Seeneevassen Paniken a été le premier à avoir été arrêté par les limiers. Dans un premier temps, il a nié avoir rencontré le défunt. Par la suite, il a expliqué qu’il était un client habituel du chauffeur de taxi.

Le jour fatidique, il aurait pris place dans le taxi du défunt en compagnie de ses deux acolytes. Or, ce jour-là, ils auraient eu d’autres idées en tête. En cours de route à Camp de Masque, ils se seraient jetés sur le chauffeur et lui auraient pris son argent. À trois contre un, Beesessar Coonjan n’a rien pu faire. Il a essayé de lutter contre ses agresseurs, mais en vain.

Par la suite, les trois hommes l’ont menacé et ont ordonné à Beesessar Coonjan de les conduire dans un champ de canne de la localité. Pour éviter qu’il ne les dénonce, ils l’auraient étranglé et laissé pour mort dans sa voiture. Un câble utilisé pour commettre ce meurtre a même été saisi par la police.

Deux jours après le meurtre, le corps en état de décomposition de la victime a été retrouvé dans sa voiture garée dans un champ de canne à Camp de Masque. Il y avait des traces de sang dans le véhicule. L’examen post-mortem, pratiqué par le chef du département médico-légal, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, a attribué le décès de la victime à une «strangulation».
 

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