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Meurtre à Albion : le rêve brisé de Janice Farman

Janice Farman laisse un grand vide derrière elle. Venue s’installer à Maurice avec des rêves et des projets plein la tête, cette mère adoptive d’un garçon de 10 ans, atteint d’autisme, a brutalement perdu la vie. Écossaise, originaire de Glasgow, elle souhaitait ce qu’il y a de mieux pour son petit protégé. Elle a été tuée sauvagement dans la nuit du jeudi 6 juillet.

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C’est en 1999 qu’elle a visité l’île pour la première fois. Elle était venue en compagnie de son époux Peter Hansen, un Danois employé comme cadre chez Rogers. Depuis, elle y est retournée à plusieurs reprises avant de s’y fixer pour de bon en 2002.

Le couple qui n’avait pas d’enfant s’est installé à Rivière-Noire. Janice a par la suite pris de l’emploi comme Contact Centre Manager chez la société Rogers Outsourcing Solutions. Le couple désirait avoir un enfant. Et un article publié dans le Defi Plus du 4 août 2007 allait attirer son attention. Une fille de 11 ans, victime d’inceste cherchait une famille d’accueil pour son bébé. L’enfant né de ce drame était atteint d’autisme. Mais c’était loin de décourager la jeune femme qui a tout fait pour choyer ce petit bout de chou.

De nouveaux défis

Puis Janice a fait la connaissance de Jean Baptiste Moutou, jeune entrepreneur, au cours d’une soirée à Tamarin. Tous deux se sont immédiatement plus. Voulant partager sa vie avec cet habitant de Rivière-Noire, elle s’est séparée de son époux danois.

Maman à plein temps, elle voulait se lancer de nouveaux défis. Elle a donc quitté son emploi chez Rogers pour se lancer dans de nouvelles aventures professionnelles. Elle a pris un job de directrice chez PECS Ltd, une entreprise spécialisée dans la collecte de données, située à Quatre-Bornes.

Ayant plusieurs cordes à son arc, elle a grandement aidé son compagnon Jean Baptiste Moutou à créer et à gérer plusieurs sociétés, notamment dans la construction et le gardiennage. Les journées de cette maman qui avait le cœur sur la main, étaient réglées comme du papier à musique. Elle avait trouvé son rythme. Janice se levait tôt et partait, à huit heures, déposer son fils dans une école spécialisée, puis se rendait au travail à Quatre-Bornes. Elle récupérait l’enfant vers 14 heures et passait le reste de la journée en sa compagnie à son bureau.

Comme pour marquer une autre étape de sa vie, l’Écossaise s’est mariée civilement en 2010 avec le nouvel homme de sa vie. Après six ans de vie commune, leur couple a commencé à battre de l’aile. Elle s’est séparée de Jean Baptiste Moutou l’année dernière. Janice, femme indépendante, a alors quitté Rivière-Noire pour aller louer une maison à étage, à l’avenue Brick Empire, à Albion. Nul ne pouvait imaginer que sa vie allait connaître une fin si tragique. Dans la nuit du 7 juillet, l’Écossaise a été tuée sous les yeux de celui qui était sa raison de vivre.


La meilleure amie de la victime : «C’est une véritable tragédie»

Les mots ne suffisent pas pour décrire ce qu’elle ressent. Lorna N., la meilleure amie de la victime, ne peut contenir sa tristesse. Elle est celle que wle fils de la victime a appelée pour l’informer de ce drame. « Je suis encore sous le choc. C’est une véritable tragédie de l’avoir perdue. Cela faisait trois ans que je la connaissais. Elle était ma patronne. Elle était tellement gentille.

 

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