Meubles de mauvaise qualité : elle veut annuler l’achat

Louise, une habitante de Quatre-Bornes, est dans tous ses états. Motif : la mauvaise qualité des meubles qu’elle a achetés dans une grande enseigne à Rose-Hill en octobre 2018. « Il y en a pour Rs 48 391 », se plaint la dame. Elle a exposé son cas à l’antenne de RadioPlus.

Louise, 65 ans, explique avoir acheté à crédit des meubles dans un grand magasin, à Rose-Hill, le 26 octobre 2018. Le set de meubles comprenait un lit, le matelas et une armoire. Coût : Rs 48 391.

Mais deux mois plus tard, c’est le choc pour la dame. Louise a constaté que l’état de ses meubles s’était détérioré. « L’armoire était gonflée et il y avait des fentes, les portes ne se fermaient plus et de la moisissure s’était installée. Le matelas avait gonflé également, à plusieurs endroits, alors que la surface aurait dû être plate. Quant au lit, le rebord était cassé, les pattes disloquées », a expliqué la dame à l’antenne.

La Quatrebornaise est furieuse car ces meubles lui coûtent, à crédit, plus de Rs 48 000. Elle a 48 mois pour régler le paiement. Mais vu l’état des meubles, elle souhaite annuler le contrat.

La dame avance qu’un employé du magasin aurait reconnu que « les meubles étaient de mauvaise qualité ayant été fabriqués avec du MDF (bagasse pressée) ».

Après lui avoir demandé de revenir au magasin pour choisir un autre set de meubles, le patron semble s’être ravisé. Le magasin ne veut plus remplacer les meubles abîmés, mais les réparer. « Réparer des meubles qui sont soi-disant neufs ? Non, merci. Si des meubles neufs sont dans un tel état, qu’est-ce qui me dit qu’ils ne vont pas s’écrouler plus tard ? Un professionnel que j’ai consulté m’a dit que les meubles pouvaient certes être réparés. Finiront-ils par craquer ensuite ? Pour cela, il ne m’a donné aucune garantie », explique Louise.

La dame soutient que le magasin lui a affirmé qu’il n’y avait aucune garantie sur son lit et son armoire vu qu’ils étaient en promotion.

« On ne peut vendre n’importe quoi »

Intervenant sur ce cas problème, Amrita Gunesh, Senior Officer à la Consumer Protection Unit (CPU), a déclaré à l’antenne : « Ce n’est pas parce que des articles sont proposés à des prix promotionnels qu’ils ne sont pas sous garantie. Un commerçant ne peut aussi n’importe quoi aux consommateurs. Comme le consommateur n’a pas été informé au départ que ces articles étaient en promotion, je demanderai à cette personne de nous téléphoner sur le 212 8070 et de loger une plainte officielle pour que la CPU fasse le suivi. »

Remplacer ou rembourser

Vu la qualité médiocre de ses meubles, Louise a décidé de ne plus payer les mensualités, aussi longtemps que le problème n’aura pas été résolu.

Que lui conseille la CPU sur ce point ?

« Nous n’avons pas les compétences pour intervenir à ce niveau. Je dirai tout simplement que si la personne ne respecte pas son contrat, la compagnie qui a financé l’achat pourrait la poursuivre légalement. Il faut faire bien attention, être en règle. Il faut que la compagnie soit d’accord avec la proposition de la cliente de ne pas payer les mensualités tant qu’une solution n’est pas trouvée », répond la Senior Officer.

Louise déclare que la compagnie a accepté sauf qu’entre-temps, les intérêts augmenteront… Pour la Senior Officer, cette proposition n’a aucun sens. Et en sus, cet accord a été exprimé verbalement. Amrita Gunesh a demandé à Louise de retourner vers la compagnie de crédit et de mettre tous les points de cet accord en écrit. Aucune déclaration ou entente ne doit être verbale.