Les travailleurs du transport sont inquiets. Environ 500 employés de ce secteur risquent de perdre leur emploi avec l’arrivée du Metro Express, selon le président de la United Bus Service Employees Union (UBSEU), Sheik Abbass. Lors d’une conférence de presse le lundi 26 août, le syndicaliste a déclaré que les employées du secteur du transport ne sont pas contre le projet Metro Express, mais qu’ils sont dans le flou en ce qui concerne leur avenir.
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« Le ministre a dit à plusieurs reprises que nous ne devons pas nous inquiéter, mais comment le croire quand on sait qu’avec l’entrée en opération du Metro Express, 200 à 250 buses ne vont plus desservir certaines routes. Environ 500 employés risquent de se retrouver sur le pavé. Nous voulons l’assurance qu’en cas de licenciement, ces employés obtiendront une compensation », a-t-il déclaré.
Selon le syndicaliste, l’introduction des Feeder Buses est une autre source d’inquiétude pour les receveurs d’autobus. « Ces autobus vont opérer selon un ‘cashless system’. Qu’adviendra-t-il de nos contrôleurs ? » a-t-il demandé.
Sheik Abbass a aussi déploré le fait que les requêtes des syndicats du transport pour une rencontre avec le ministre du Transport, Nando Bodha, soient restées vaines. « Nous faisons encore appel au ministre afin qu’il nous accorde une réunion tripartite au plus vite », a-t-il dit.
L’Union Joint Panel, qui réunit la United Bus Service Employees Union, l’Association Travailleurs Transport Autobus, le Bus Industry Traffic Officers Union et le Bus Industry Staff Association, a ainsi déposé une lettre au bureau du ministre du Transport lundi pour demander une réunion urgente.
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