Le chantier du métro s’étend au trajet Rose-Hill/Curepipe et les travaux préliminaires ont démarré. Les autorités se penchent déjà sur la possibilité d’étendre le réseau vers Pamplemousses et Côte d’Or.
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La seconde phase du Metro Express, qui reliera Rose-Hill à Curepipe, est enclenchée. Les travaux préliminaires ont débuté sous la forme d’études géotechniques et de détection des emplacements des installations d’utilité publique, entre autres. À Arab Town, à Rose-Hill, les travaux concrets du trajet de la seconde phase viennent également de débuter. Le but est de rendre le métro opérationnel sur l’ensemble des 26 kilomètres séparant Port-Louis de Curepipe d’ici septembre 2021.
« Nous nous concentrons sur la première phase afin de terminer le placement des rails d’ici juin, pour débuter les tests en temps réel afin d’être fin prêts en septembre de cette année. Mais nous travaillons aussi sur la seconde phase en parallèle », confirme la cellule de communication de Metro Express Ltd.
Pour cette seconde phase, l’acquisition des terres se situant sur la ligne a déjà été achevée, mais il y a des squatters à certains endroits qui devront être évacués. Des problèmes ponctuels doivent être réglés le long du trajet. À St-Jean, Quatre-Bornes, par exemple, il y a une centaine d’empiétements. Ce sont des propriétaires qui n’ont pas respecté les limites de leur terrain et qui l’ont « agrandi » de manière frauduleuse. Plusieurs options sont à l’étude pour résoudre ce problème.
« Colonne vertébrale »
Lorsqu’elle aura terminé la mise en place des rails de la première phase, l’équipe de terrain de Larsen & Toubro se déplacera, à partir de juin 2019, vers divers sites du second trajet. Rappelons que la phase Port-Louis/ Curepipe coûte Rs 18,8 milliards, dont Rs 9,9 milliards sont financées par l’Inde.
Les autorités contemplent déjà l’idée d’étendre le réseau du Metro Express à d’autres endroits. On parle notamment de Côte d’Or et de Pamplemousses. « Le tracé Curepipe/ Port-Louis est la colonne vertébrale. Il a été dessiné de façon à pouvoir facilement y greffer des extensions », explique-t-on du côté de Metro Express Ltd.
Le but, à long terme, est d’en faire un réseau national. « Mais tout est bien entendu une question de financement », précise notre source. Pour rallier Rose-Hill à Côte d’Or, par exemple, le Metro Express devra parcourir un peu plus de 10 kilomètres. Construire les infrastructures nécessaires coûterait ainsi plus de Rs 6 milliards.
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