Metro Express - Pravind Jugnauth : «Nous avons respecté les procédures»

Mener à bien les projets nationaux avant la fin de son mandat. Tel est l’objectif du Premier ministre. Il intervenait à la cérémonie de changement de nom du Port Louis State Secondary School, le lundi 11 septembre. Le collège s’appellera désormais Abdul Hamid Goolam Mahomed Issac, en hommage à l’ancien député de la capitale.

Pravind Jugnauth a fait comprendre lundi que le gouvernement n’avait aucun problème de communication. Le Premier ministre (PM) accuse ses détracteurs de faire preuve de « mauvaise foi » : « Des gens disent que nous ne communiquons pas. » Ce qui est totalement faux, a-t-il rétorqué. Il a aussi affirmé que les procédures dans la mise en œuvre du projet Metro Express ont été respectées.

Le PM a expliqué que cela fait longtemps que le gouvernement communique et demande aux habitants de libérer les sites sur lesquels se trouve le tracé du métro. « Je ne sais pas ce qui les anime. Veulent-ils nous mettre des bâtons dans les roues ? Nous avons respecté les procédures, mais je ne commenterai pas davantage ce sujet. »

Pravind Jugnauth a précisé que le gouvernement veut réaliser des projets et voir les résultats avant la fin de son mandat. Selon le PM, ses détracteurs veulent allumer une flamme dans le pays, tout en semant la discorde. Il va jusqu’à remettre en question les qualifications de certains journalistes.

« Abdul Hamid Goolam Mahomed Issac était un vrai journaliste, pas comme certains qui viennent de débarquer et qui se croient journalistes. Détiennent-ils des diplômes ? » a lancé le PM. Il a ajouté qu’au-delà de l’éducation, il faut du savoir-vivre pour ne pas sombrer comme certains pays. Pravind Jugnauth a condamné les tensions interethniques qui prévalent en Birmanie, soutenant que ce n’est pas l’exemple à suivre.

D’ailleurs, le PM n’a pas manqué de faire allusion à ceux qui, selon lui, dilapident les fonds publics pour « remplir leurs coffres ». Le chef du gouvernement a souligné qu’il faut faire la distinction entre ceux qui travaillent pour le pays et ceux qui font l’inverse.

Pravind Jugnauth a aussi défendu bec et ongles la réforme éducative. « Nous voulons des institutions d’enseignement supérieur reconnues, pas comme celles qui opéraient par le passé. Nous voulons que nos éleves puissent poursuivre leurs études. Le gouvernement continuera à mettre des facilités à leur disposition. »