Le ministre responsable du projet Métro Express sort de son mutisme. Nando Bodha se défend. Il affirme que le gouvernement n’a pas eu d’autre choix car il a été mis devant un fait accompli lorsque les habitants ont refusé la proposition de l’État.
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Le ministre des Infrastructures publiques a accordé une interview au journal « Le Dimanche / L’Hebdo » à paraître ce dimanche 3 septembre.
Nando Bodha dit avoir tout fait pour venir à un consensus mais en vain. D’où sa réaction à sa sortie du conseil des ministres le vendredi 1er septembre 2017. Il avait lancé à un journaliste, ce jour-là : «j’ai terminé ma journée de travail. Laissez moi rentrer à la maison.»
«Lorsque j’ai fait cette déclaration, c’était pour trouver une solution humaine. Sur les 68 cas, il n’y a que quelques-uns qui sont difficiles. C’est pour cela que j’avais dit que mon travail est terminé car j’ai épuisé toutes les avenues possibles dans le dialogue.»
Le ministre soutien que face au refus de certains récalcitrants, les autorités ont dû avoir recours à la section 22 de la State Lands Act afin de faire partir ces personnes dont les maisons se trouvent sur le tracé du Métro Express.
«Je les ai rencontré à plusieurs reprises, de même que mon confrère Showkutally Soodhun. Certains des habitants sont d’accord avec notre proposition mais se rétractent le lendemain pour des raisons politiques et réclament le double de la somme proposée [comme compensation]. Mais l’exercice d’évaluation se déroule en toute indépendance. On a tout essayé mais en vain».
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