Metro Express : les travailleurs du transport veulent des garanties

Le Front Commun des travailleurs du transport, réuni au Centre social Marie Reine de la Paix, donne une semaine au gouvernement pour qu’il leur donne la garantie par écrit que leurs emplois seront préservés après l’introduction du Metro Express. Le Front a reçu l’appui des partis de l’opposition, mardi. Seuls les membres du Mouvement militant mauricien (MMM) étaient absents.

Xavier-Luc Duval, Roshi Badhain, Osman Mahomed, Salim Mutty et Jayen Chellum ont soutenu la démarche du Front. Le leader du Parti mauricien social-démocrate (PMSD) a demandé au gouvernement « d’assurer l’emploi des travailleurs du secteur ». «  Nando Bodha s’est contenté de dire de ne pas s’inquiéter. Il n’a pas donné de solution, car il n’y en a pas. Des experts de la Banque mondiale ont affirmé que le Bus Rapid Transit est plus fiable et coûte un quart du prix du métro », a-t-il déclaré.

La secrétaire du Front commun des travailleurs du transport, Gessyka Frivet, a cherché à obtenir des garanties par écrit concernant les emplois. « Na pa vinn fer devlopman o detriman ti travayer. Si, dans une semaine, le ministre Bodha ne donne pas une réponse favorable, nous entamerons une grève de la faim », a-t-elle ajouté.

Quant à Roshi Bhadain, leader du Reform Party, il a lancé un appel à la mobilisation contre le projet Metro Express : « Si bizin, nou al dormi lor avenue St Jean ! »