Deux semaines avant le premier coup de pioche pour les travaux de construction du métro express, les employés de l’industrie du transport par autobus demeurent toujours dans l’incertitude pour leur avenir. Les dirigeants de l’Union of Bus Industry Workers (UBIW) sollicitent à cet effet, une rencontre avec le Premier ministre, Pravind Jugnauth.
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Wakill Lalloo, principal négociateur de ce syndicat, affirme que depuis 2015, il ne cesse de réclamer l’ouverture des négociations sur l’avenir des employés de ce secteur. Des lettres ont été adressées notamment au ministre des Infrastructures publiques et du Transport, au ministre du Travail, des Relations industrielles, et au ministre de la Sécurité sociale. Il se plaint que jusqu’ici, personne n’a daigné lui répondre. Entre temps, dit-il, les choses se concrétisent pour le projet métro express. Le gouvernement a déjà alloué le contrat à une firme indienne et le projet démarre officiellement le 10 mars prochain.
Le négociateur syndical explique qu’il n’est pas contre le développement et la modernisation du pays, mais qu’ils ne doivent pas se faire au détriment des employés du transport. Il affirme que ces derniers réclament des réponses à plusieurs questions notamment en ce qu’il s’agit des pertes d’emplois, en particulier à l’United Bus Service (UBS), car le métro express opérera entre Curepipe et Port-Louis.
Dans l’affirmative, il veut savoir si les licenciés seront compensés ou s’ils vont obtenir des emplois alternatifs. Le dirigeant syndical n’écarte pas la possibilité d’avoir recours à des actions syndicales, dans les jours à venir, pour sensibiliser la population sur le sort des travailleurs du transport par autobus.
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