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Metro Express : en cas de retard, l’État devra payer des pénalités

À partir du 11 septembre, la firme indienne Larsen & Toubro, chargée de la construction du Metro Express, fera venir de la main-d’œuvre étrangère et des équipements à Maurice. Si à compter de cette date le chantier n’est pas prêt pour le début des travaux, l’État mauricien devra payer des pénalités financières à la firme indienne.

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Le projet Metro Express pourrait finalement inclure des variations financières. C’est ce qu’on est en droit de conclure quand on apprend que Larsen & Tourbo doit à tout prix entrer en possession de toutes les terres devant être utilisées pour ce projet d’ici le 11 septembre. Au cas contraire, le contrat prévoit des pénalités que devra payer l’État mauricien à la firme indienne.

Selon une source de Metro Express Co. Ltd, ces pénalités serviront à compenser les dépenses encourues par Larsen & Toubro pour la mobilisation de ses équipements : « Il faut savoir que Larsen & Toubro compte ramener d’importantes logistiques pour la réalisation du projet. Si le chantier ne démarre pas à compter du 11 septembre, nous devrons payer la firme puisqu’au final, elle aura transporté tous ses équipements pour rien. » En somme, l’inutilisation de ces équipements devra être financée par les autorités mauriciennes.

Cette même mesure s’applique aussi pour les travailleurs étrangers embauchés par Larsen & Toubro. « Nous sommes, de ce fait, obligés de payer une main-d’œuvre qui ne travaille pas », ajoute notre source. Ce n’est pas tout. Il faudra aussi ajouter 10 % de dépenses supplémentaires sur cette somme. « Si nous devons, par exemple, payer Rs 5 millions de compensation par jour à Larsen & Toubro, il faudra encore y ajouter 10 % de ce montant », explique-t-on.

Pour l’instant, personne à la Metro Express Co. Ltd n’est en mesure de faire une évaluation exacte du montant à verser à la firme indienne si la date du 11 septembre n’est pas respectée pour le début du chantier. « C’est à la firme indienne de fixer le montant », fait-on ressortir.

Cette imposition financière a été révélée par le ministre des Infrastructures publiques, Nando Bodha dans une interview accordée dans les colonnes de L’Hebdo ce dimanche. « Si on ne libère pas l’alignement du tracé à Larsen & Toubro, il y a une pénalité que le gouvernement doit payer pour chaque jour de retard pour libérer les terres incluses dans le projet », a déclaré le ministre.

 

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