Metro Express : des tôliers réclament le gel d’un ordre intérimaire

La saga Metro Express se poursuit pour les sept tôliers de la rue Brabant, Port-Louis, qui contestent le projet. Ils réclament le gel de l’ordre d’injonction intérimaire émis par la juge Rita Teelock et autorisant le ministère des Terres et du Logement à reprendre possession du terrain qu’ils disent occuper depuis plus de 40 ans.

Les sept tôliers ont déposé leur demande, le mercredi 4 octobre, devant la juge Rita Teelock.  Cette dernière avait indiqué, le 1er septembre dernier qu’aucune explication valable n’avait été avancée par les contestataires pour soutenir leur demande d’injonction.

Or, les tôliers de la rue Brabant estiment que la juge n’a pas pris en considération leurs droits constitutionnels à la propriété. De plus, ils affirment qu’ils n’ont pas obtenu de procès équitable selon les dispositions de la Constitution et les règles de justice naturelle.

Demande à l’étude

Les contestataires ont reçu un ordre d’éviction émis sous l’article 22 de la State Land Act. Le ministère du Logement et des Terres leur a indiqué que pour les besoins du projet Metro Express, il allait reprendre possession des terrains de l’État qu’ils occupent depuis plusieurs années. Certains disent avoir travaillé à la rue Brabant depuis plus de 40 ans.

Dans un affidavit juré par Darma Ramasamy, un des tôliers, les contestataires estiment qu’ils peuvent obtenir gain de cause en appel. D’où leur demande de geler l’ordre d’injonction intérimaire émis le 1er septembre. La demande est toujours à l’étude. Les contestataires ont déjà fait appel de la décision de la juge Rita Teelock le 18 septembre.

Ils ont retenu les services de l’avoué Kaviraj Bokhoree. Les sept tôliers sont : Dharma Ramasamy (Ste-Croix), Anenda Ramasamy (Curepipe), Rajen Ramasamy (Ste-Croix), Seeven Ramasamy (Cité La Cure), Narsimdass Goorvadoo (Terre-Rouge), Delecette Ferdinand (NHDC, La-Tour Kœnig) et Narain Reddi (Port-Louis).