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Metro Express : dans l’œil du cyclone

Le calme est revenu à Résidence Barkly et à La Butte, le temps d’un week-end. Protégés par l’ordre intérimaire de la juge Rita Teelock, les habitants de ces deux localités sont cependant loin d’être tirés d’affaire, car les hostilités reprennent ce lundi 11 septembre en Cour suprême.

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« Nous sommes dans l’œil du cyclone. Mes clients ont pu savourer ce week-end en toute quiétude. Cependant, l’angoisse est toujours présente, car la guerre est loin d’être finie, malgré les nombreuses batailles remportées à ce jour », affirme Me Kaviraj Bokhoree, avoué des contestataires du projet Metro Express.

Il annonce que cette semaine sera décisive, car il pense que des « décisions importantes tomberont ». Dans le cas de Nooreyajam Rujubali, qui conteste la démolition de sa maison à La Butte, sa demande d’injonction a déjà été débattue. Le jugement de la juge Rita Teelock a été mis en délibéré.

Importance capital

Pour les frères Moorar, Atmanand, Sharma et Vipin, la journée du lundi 11 septembre revêtira une importance capitale, car leur demande d’injonction sera débattue à partir de 9 h 30 devant la juge Rita Teelock. Comme pour Nooreyajam Rujubali, le jugement des frères Moorar devrait être mis en délibéré. Ils contestent la démolition de certaines structures en dur sur leur terrain à Résidence Barkly.

Le troisième groupe de contestataires est mené par Serge Gafoor. Ce dernier s’oppose à la démolition de sa maison à Résidence Barkly. Comme il est en vacances chez sa fille en Angleterre, c’est son fils Jonathan qui a initié les démarches légales et qui le représente.

La demande d’injonction de Serge Gafoor sera appelée le mardi 12 septembre devant le juge Bobby Madhub. Les parties concernées échangeront ensuite leurs affidavits en attendant que l’affaire puisse être plaidée.

Quant aux «tôliers» de la rue Brabant à Port-Louis, ils envisagent également de loger une action en Cour suprême après que leur demande d’injonction ait été rejetée. Ils disent travailler depuis plus de quarante ans à cet endroit, mais ils ont été sommés d’évacuer les lieux sans aucune compensation pour faire de place au tracé du Metro Express.

 

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