Metro Express - Curepipe Urban Terminal : l’appel d’offres lancé en septembre

Les documents relatifs à l’appel d’offres pour la construction du Curepipe Urban Terminal, le plus grand du pays, sont prêts à 85 %. L’exercice devrait vraisemblablement être lancé en septembre en vue d’accueillir le Metro Express dans la ville lumière le mois qui suivra. 

L’arrivée du Metro Express à Curepipe a été annoncée pour octobre 2022. La municipalité s’active pour que l’appel d’offres lié à la construction d’un terminal urbain soit lancé en septembre 2022. À ce stade, les documents relatifs à l’exercice sont prêts à 85 %. C’est ce qu’indique le maire de Curepipe, Hans Marguerite. 

« Quelques retouches sont nécessaires pour harmoniser trois principaux projets : la construction de l’Urban Terminal, le rajeunissement de la ville lumière et le Master Plan de Curepipe qui est aussi finalisé en ce moment par le gouvernement central », explique le maire. Un travail qu’il juge nécessaire pour s’assurer que tous les besoins des citadins sont pris en compte sans qu’il n’y ait de duplication. 

« Fode pa ki ek tou sa bann proze la, nou retrouv nou avek enn lavil dan enn lavil ou alor avek enn ti lavil dan sak 4 kwin sime », précise-t-il. D’après les plans de la mairie, les infrastructures devront s’étaler sur un peu plus de trois arpents, faisant ainsi de l’Urban Terminal de Curepipe le plus grand de tous les terminaux urbains. « Il sera construit sur le ‘bazar’ actuel et il s’étalera sur le Jan Palach Sud ainsi que sur des sites adjacents. »

Si Hans Marguerite indique qu’il ne peut pas, pour l’heure, s’avancer sur l’architecture du futur terminal urbain – c’est la société ou le consortium qui décrochera le contrat qui devra en proposer le modèle –, il est cependant catégorique sur les composantes principales que devront contenir les nouvelles infrastructures. « Le terminal devrait bien sûr abriter le ‘bazar’ qui sera démoli, les marchands ambulants dont la situation a été régularisée, des commerces ainsi que des bureaux où les citadins pourront faire le paiement des services publics importants, par exemple », dit-il. 

Hans Marguerite souhaite aussi que Curepipe soit dotée d’un hôtel de ville. « Il nous manque un hôtel de 50 à 100 chambres pour loger les étrangers et les hommes d’affaires de passage, par exemple », considère-t-il. Le maire considère également que la relocalisation du parc d’autobus est cruciale. Il est d’avis qu’une telle structure n’a pas sa place dans la ville déjà très encombrée. 

« Il y a deux parcs pour un total d’environ 300 autobus pour 100 000 personnes qui transitent à Curepipe quotidiennement. Nous ne pouvons plus accommoder ces véhicules dans le centre-ville. Nous devons trouver un terrain où ils pourront se garer une fois qu’ils auront déposé leurs passagers et en attendant qu’ils reviennent en récupérer des nouveaux à l’Urban Terminal. ‘Sinon li pou re bloke’ », estime-t-il. À ce stade, dit-il, La Vigie figure parmi les options à l’étude pour cette relocalisation.